samedi 10 janvier 2009

ville d'Agadir:

Peu après le séisme de 1960, le projet de reconstruction de la ville d’Agadir verra le jour sous l’impulsion royale et porté par la volonté des sinistrés de tourner cette page douloureuse d’histoire. Le centre de la Nouvelle Ville siègera à 3 kilomètres au sud de l’ancienne Médina avec des artères parallèles, une nouvelle vision architecturale, et le plan urbain d’une petite cité balnéaire.

Certains bâtiments antérieurs au tremblement de terre donnent à des sites mal exploités par les professionnels du tourisme une petite touche historique. Nous en avions fait un tour d’horizon dans cet article : Agadir, 48 ans après…

Agadir restera longtemps une petite ville touristique connu pour son calme, son port de pêche et ses productions agricoles. Feu Hassan II en fera la capitale économique du sud après l’indexation du Sahara au territoire marocain, mais la ville ne connaîtra son boom actuel qu’avec la ferme intention de Sa Majesté Mohammed VI d’en faire un aimant à investisseurs et hôteliers.

Port de Pêche Agadir





Depuis, Agadir est un chantier constant avec des aménagements touchant sa voirie, ses grands équipements, son esthétique et l’amélioration du cadre de vie de ses habitants.

Des avenues rajeunies :

L’expansion qu’a connue Agadir ces dernières années n’était pas prévue, et les principales avenues de la ville en témoignent bel et bien. Après avoir grignoté bien des trottoirs pour fluidifier la circulation, la municipalité s’est occupée du réaménagement des voies les plus fréquentées (Mohamed V, 20 Août, Cheikh Saâdi, Al Mouqaouama) en élargissant certaines, en revoyant leur éclairage, et en aménageant de nouveaux passages piétons.


L’axe Agadir-Bensergaou s’est vu offrir une seconde jeunesse avec une voie élargie, une piste cyclable ressuscitée, et des bords de route reboisés. Tout comme les quartiers périphériques de Aït Taoukt, Tikiouine et Anza qui suscitent l’intérêt des dissidents de la ville.

Les grands équipements :

Qui dit grands équipements, dit Souk Al Had, décharge publique et gare routière.

La bête noire de la commune d’Agadir a toujours été sa décharge publique. Chaque nouveau terrain de décharge s’avérait plus onéreux que son prédécesseur, situé à un emplacement inapproprié, donc rapidement rattrapé par l’urbanisation, et avec des répercussions écologiques désastreuses.

Le site de Bikarane qui sera bientôt abandonné est la preuve éloquente d’une gestion pitoyable du bien public. Il sera fort heureusement réhabilité par le conseil communal qui sécurisera la décharge contre le feu et les explosions (accidentels ou criminels) causées principalement par les émanations de méthanes. La zone sera ensuite nettoyée et replantée pour une meilleure insertion paysagère.

Dans le cadre d’une convention intercommunale regroupant 8 communes du Grand Agadir (Agadir, Inezgane, Aït Melloul, Dcheira, Drarga, Aourir, Laqliâa et Temsia), le projet d’une décharge publique contrôlée est sur de très bonnes

Outre l’exploitation d’un nouveau site en tenant compte des impacts environnementaux, qui seront aux dires des responsables communaux “limités”, la gestion de cette nouvelle décharge reviendra à un organisme privé spécialiste du domaine pour une durée de 10 ans.

L’ouverture de la nouvelle gare routière sonne le glas d’une époque où le quartier de Talborjt était squatté par les pots d’échappement des autocars et les voyageurs en transit. Cette déportation n’a pas fait que des heureux mais promet une nouvelle jeunesse au Down Town gadiri.

Et non loin de là, le Souk arbore sa nouvelle charpente métallique et son réseau d’incendie si vital. Tout le monde se rappelle des dégâts infligés maintes fois dans le passé aux commerçants non assurés…

L’embellissement de la ville :

Dans le cadre du dynamisme qui la caractérise, la ville d’Agadir s’est payé les services du designer et architecte Hicham Lahlou pour avoir sa nouvelle identité visuelle à travers un logo représentant la baie, la montagne, le soleil, la modernité et la tradition, ainsi qu’un mobilier urbain mis en place petit à petit (luminaires, kiosques, bancs publics…)

La “nouvelle corniche” dont tout le monde parle joindra très prochainement la Promenade Tawada et sa Marina au front de mer, à l’autre côté de la baie, offrant aux amoureux de la marche à pied 5 kilomètres de plus pour rallier Agadir Oufella à Oued Souss. Le premier tronçon est en phase de finalisation tandis que le deuxième est prévu pour cette année.

Les espaces verts occupent une place de plus en plus importante au niveau du plan urbain avec des réaménagements qui touchent Anza, le Centre-ville, El Houda… sans oublier les bordures de routes et les squares qui visent à embellir la ville et la rendre plus conviviale.

La Casbah d’Agadir Oufella a été complètement anéantie par le tremblement de terre de 1960. Reconstruite partiellement au fil des années, c’est aujourd’hui le site le plus visité de la ville. Ce qui encourage les acteurs communaux à entreprendre un projet de réhabilitation en finalisant l’aménagement de la route d’accès, des chemins pédestres et de l’éclairage, en restaurant les murailles, en régénérant la flore du site qui compte plusieurs espèces endémiques, et en entamant des fouilles archéologiques en collaboration avec la Faculté des Lettres d’Agadir

L’amélioration du cadre de vie des habitants :

Parmi les initiatives entreprises par le conseil communal pour participer à l’évolution du champ socioculturel de la ville, et après une réflexion auprès d’universitaires, d’associations et d’artistes, le concept de Maison de Quartier voit le jour.

L’objectif premier de ces établissements dont certains sont déjà opérationnels (El Houda, Zaitoune) tandis que d’autres le seront très prochainement (Ibn Zaydoun, Fidia et Salam) est de fournir aux habitants un espace pour diverses activités (sport, théâtre, arts plastiques…) tout en leur inculquant une culture de partage et d’intérêt collectif.

Ces réformes touchent également les équipements sportifs de la ville avec la remise à niveau des espaces sportifs existants et la construction de nouveaux terrains de sport pour les jeunes.
Dans ce cadre, la ville d’Agadir tente de se “réapproprier” le terrain non viabilisé et mal fréquenté longeant Talborjt 2 à travers le projet Espace Ibn Zaydoun (terrains de sports, Maison de Quartier, parc pour enfants, parking et espaces verts).

Les chantiers entrepris à Agadir ne se limitent pas à cette liste loin d’être exhaustive, et touchent divers niveaux de la société. Mais il faut garder à l’esprit qu’il reste encore beaucoup à faire et que sans l’investissement de tous les acteurs de la ville, des responsables jusqu’aux citoyens, le développement d’Agadir et sa région ne sera jamais à la hauteur de nos attentes.




source : http://www.agadir-souss.com/2008/03/12/grands-chantiers-agadir/

ville de rabat:

Rabat a une longue vocation de ville phare. Au XIIème siècle, Yacoub el-Mansour, le grand conquérant Almohade, l'avait élue pour symboliser sa splendeur. Mais l'histoire était déjà passée à Rabat. Les Mérinides (XIII et XIVème siècle) lui rendaient hommage en bâtissant la nécropole de Chellah sur l'antique cité romaine de Salé.

L'histoire resurgit à Rabt au détour d'une ruelle, devant une échoppe de babouches et de poufs qui embaume le cuir, dans une vente de tapis à la criée. Elle imprègne chaque pierre de la casbah des Oudaïas, forteresse d'indomptables corsaires andalous du XVIIème siècle. Rien de plus exaltant que d'imaginer leurs vies trépidantes, délicieusement installé au café maure en dégustant cornes de gazelle et thé à la menthe, et de laisser son regard se perdre, au loin, sur les barques qui dansent dans l'Oued Bou Regreg au pied des remparts de Salé.

Vous découvrirez ici quelques photos sélectionnées de Rabat. Cliquez sur les photos pour les agrandir.

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En revanche, si vous souhaitez vous imprégner de l'atmosphère d'une médina traditonnelle comme il en existe de nombreuses au Maroc et dans le Maghreb de manière générale, visitez celle de Rabat, elle vous comblera.

Bordée au nord par le Bouregreg, protégée de l'océan à l'Ouest par les murs d'enceintes de la Kasbah des Oudaya, elle est ceinturée à l'Est par les murailles Almohades, et au Sud par le mur des Andalous qui sépare la ville nouvelle de la ville ancienne.

Rares sont les médinas aussi bien protégées que celle de Rabat. Ce sont les Moriscos, ces Andalous chassés d'Espagne par Philippe III au XVIIème siècle et réfugiés à Rabat qui ont créé la médina.

Le territoire situé à l'intérieur de l'enceinte Almohade étant trop vaste et trop difficile à défendre, ils ont érigé un mur, le "mur des Andalous" long de 1400 mètres, et ont nommé aussitôt ce nouvel espace "Salé le Neuf" par opposition à "Salé le vieux" (l'actuelle Salé).

A l'Est, le long des murailles Almohades du XIIème siècle édifiées par Yacoub El Mansour, on pénètre dans la médina par deux portes monumentales, Bab El Alou et Bab El Had

Le Mur des Andalous et le marché central:

Le long du Mur des Andalous (actuelle avenue Hassan II), plusieurs portes ont été percées mais seules deux portes sont dans leur état initial. La plus typique et la plus élégante est Bab Chellah qui vous plonge au coeur de la médina.

La médina n'a pa subi de modifications majeures depuis sa création.

En faisant de Rabat la capitale du Maroc, Lyautey, comme dans les autres grandes villes du pays, n'a pas souhaité modifier l'aspect de la médina.

Il a imposé à Henri Prost, le grand urbaniste du protectorat, de ne pas toucher à ces quartiers. Ce souci de ne pas détériorer le patrimoine architectural et culturel du Maroc était à son honneur, mais il a eu un grave inconvénient.

En séparant villes européennes et médinas, on a rejeté à l'extérieur des villes les populations nouvelles venues des zones rurales et qui n'ont pas trouvé de place à l'intérieur des médinas. Les bidonvilles, le mal actuel du Maroc, sont nés pendant le protectorat et sont, malheureusement, une conséquence de cette politique.

Quelques modifications ont cependant été apportées à la médina de Rabat, notamment lors de la création à l'emplacement de l'Ousaa, marché local traditionnel, d'un marché couvert à l'occidentale. Une partie du mur Andalou fut détruit à cet effet pour créer une ouverture vers ce marché, depuis l'avenue longeant le mur des Andalous.

Le marché central construit au début du XXème siècle subsiste encore et offre une alternative au souk traditionnel.

La médina a une superficie d'environ 50 hectares, il est donc facile de s'y repérer et de s'y déplacer sans prendre le risque de s'égarer. Ici, point n'est besoin de guide, et personne ne vous le proposera.

Trois rues principales traversent la médina : une rue parallèle au mur des Andalous, la rue Souika qui devient rue du Souk Sebbate, et à ses deux extrémités deux voies perpendiculaires, la rue Sidi Fatah vers le Boulevard El Alou, et la rue des Consuls qui vous emmènera à la casbah des Oudaya.

Rabat n'est pas dépourvue de centres commerciaux occidentaux (l'hypermarché Marjane et des supermarchés à l'Agdal). Pourtant, les Rbatis sont encore nombreux à emprunter cet axe commerçant qu'est la rue Souika (petit souk) et Souk Sebbate (souk aux chaussures).

Les touristes lui préfèreront la rue des Consuls. Bordée d'échopes de marchands et d'artisans, de kissaria, elle propose des articles nettement moins chers mais tout aussi jolis qu'à Fès ou Marrakech.

La rue Sidi Fatah:

Cette rue part du quartier du marché central et arrive jusqu'au boulevard El Alou. Elle n'est commerçante que dans sa première partie où elle accueille magasins de vêtements et kissaria de bijoutiers.

Les familles nobles de Rabat y avaient leurs demeures. La rue porte le nom d'un Saint, Sidi Fatah, venu d'Andalousie au XVII ème siècle.

Cette rue est celle qui abrite le plus de marabouts et de mosquées, certaines très discrètes qu'on devine à peine. La plus célèbre et sans doute une des plus élégantes de tout le Maroc est la mosquée Moulay Mekki, avec son minaret octogonal, le seul ainsi conçu de tout le Maroc.


source : http://www.rabat-maroc.net/medina/la%20medina.htm

ville de Taza:

Taza s'est développée autour du couvent fortifié bâti par les Berbères au Xe siècle. Sa position stratégique entre le Rif et l'Atlas, a fait d'elle une place forte militaire convoitée par les peuples venus de l'est, désireux de conquérir les terres marocaines. Taza est passée tour à tour aux mains des dynasties qui ont accédé à la tête du Maroc.

En 1074 le sultan almoravide Youssef Ibn Tachfin prend la ville. Taza demeure sous son autorité tout au long du XIe siècle puis est enlevée en 1132 par le sultan almohade Abd al-Mumin et déclarée capitale provisoire du Maroc.

Pour lutter contre les Banû Marin des Zénètes originaires des régions présahariennes qui fonderont la dynastie des Mérinides cinquante ans plus tard, le sultan almohade fait élever une muraille autour de la médina. Les puissants rempart seront renforcés au XIVe siècle par les mérinides, puis au XVIe siècle par les saadiens.

Au XVIIe siècle, pour s'ouvrir les portes de Fès, Moulay er-Rachid s'empare de Taza. Il deviendra le premier sultan de la dynastie alaouite, toujours en place aujourd'hui.

En 1902, Rogui Bou Hamara (Rogui : prétendant au trône, Bou Hamara l'homme à l'ânesse), un notable de la cour du sultan Abd el-Aziz, revient sous une fausse identité au Maroc après un exil en Algérie. Il se fait passer pour le frère du sultan (Moulay M'hammed) et se fait proclamer sultan à Taza. Sous couvert de pieux sentiments, il conduit les berbères de la région à se révolter contre le vrai sultan. Bou Hamara reste maître de la ville pendant sept ans. Après avoir vendu aux Espagnols des concessions minières, il perd le soutien des tribus de la montagne. Il est capturé en 1909 puis livré aux fauves, fusillé et brûlé à Fès sur ordre du sultan Moulay Abd al-Hafid.


Conformément au traité signé le 30 mars 1912, Taza est placée sous protectorat français le 10 mai 1914 et demeure sous son influence jusqu'à l'indépendance.



Taza, est l'une des plus anciennes villes du Maroc . Bâtie 500 ans avant J.C, elle e situe entre deux chaînes de montagnes : le Rif au Nord et l'Atlas au sud. C'est un important passage stratégique qui lie l'Est vers l'Ouest du Maroc.

source : http://www.google.co.ma/search?hl=fr&q=article+de+ville+de+taza&start=10&sa=N

ville de TIZNITE :

Le projet Aglou extension situé à 17 km de la ville de Tiznite, sur la côte atlantique, serait-il suspendu ? Selon des sources proches du dossier, aucune parcelle de ce projet ne pourrait être attribuée, du moins jusqu’après les élections de 2009. Et pour cause ! Le projet présenterait des irrégularités et aurait bénéficié à des élus et à des présidents de commune.

Ça chauffe au sein du Conseil provincial de Tiznite. Après la confrontation à couteaux tirés entre des membres de la commission provinciale qui a été constituée pour statuer sur les critères d’attribution de quelque 462 parcelles du projet Aglou extension, situé à 17 km de Tiznite, il semble que la cours des comptes se soit saisie du dossier afin de suspendre l’opération d’attribution des parcelles, a-t-on appris. En cause, la divergence portant sur le refus de certains élus de la décision qui aurait été prise par le gouverneur de Tiznit, confient des sources proches du dossier.

AINSI, au moment où l’opinion publique locale se pose de nombreuses questions quant aux critères qui ont été retenus par la commission provinciale pour la distribution des parcelles, le projet devrait être à présent suspendu. Et aucune parcelle ne pourrait être attribuée, du moins jusqu’à après les élections de 2009, affirment les mêmes sources. De l’avis de certains représentants de la société civile locale, une enquête devrait être ouverte pour examiner le mode de gestion de ce projet. Lequel serait, d’après plusieurs témoignages concordants, entaché de plusieurs irrégularités. D’ailleurs, « une action en justice a été intentée contre le Conseil provincial de Tiznit, qui aurait attribué des parcelles de ce lotissement à des élus de la ville », a-t-on rapporté à ce sujet.

Pour Abdeljabar Kastalani, parlementaire et membre de la commission, « l’attitude du Conseil Provincial de Tiznite reste pour le moins étrange dans la gestion du projet Aglou extension ». Il ajoute : « le 24 juin dernier, la Commission provinciale dont je suis membre a tenu sa dernière réunion. Une réunion dont j’avais pourtant demandé le report, car il m’était impossible d’y assister vu mes engagements à Sidi Ifni où je devais participer aux travaux de la commission d’enquête sur les incidents qui ont eu lieu dans cette ville ». « Les résultats de cette réunion ne sont pas disponibles », déplore-t-il, avant de souligner qu’à ce jour, il n’a pas pu prendre connaissance du compte rendu de cette réunion. Laquelle a été marquée, d’après lui, par l’adoption de la décision d’entamer l’attribution des parcelles du lotissement Aglou extension.

Afin de dégager sa responsabilité, le parlementaire pjdiste compte « porter une plainte judiciaire contre la décision qui a été approuvée par la commission provinciale pour l’attribution du projet Aglou extension lancé il y a deux ans », déclare au Reporter Abdeljabar Kastalani, vice-président du Conseil Provincial. Il a révélé également avoir adressé une lettre au ministre de l’intérieur, Chakib Ben Moussa afin de « protéger les biens publics et d’enquêter sur les irrégularités que présente ce projet et ce, depuis son lancement ».

Outre l’attribution des parcelles à des élus, « ledit projet contient des irrégularités », affirme-t-il. D’abord, de point de vue urbanistique, le plan de zonage initial prévoit des villas. Or, « seules 65 parmi 496 parcelles que compte le projet, sont dédiées à des villas. Le reste sera livré en îlots », conteste-t-il. Par ailleurs, et c’est là une autre irrégularité, « l’agence urbaine de la ville n’a pas été saisie pour donner son avis sur la conformité du projet et ne l’a donc pas autorisé », tient à préciser le vice président.

Situé, à 17 km de Tiznite, dans un emplacement de plus en plus prisé par les investisseurs, aussi bien nationaux qu’étrangers, le lotissement Aglou extension devait, à son lancement il y a deux ans, bénéficier à des retraités, des employés de l’entraide nationale ainsi qu’à des jeunes diplômés chômeurs de la province, rappellent des élus. Or, dénoncent des sources proches du dossier, ce sont des membres du Conseil Provincial, des présidents de communes, des agents d’autorités ainsi que d’autres personnalités très influentes de la région, qui auraient profité de ce projet. Quelque 23 membres dudit conseil auraient ainsi bénéficié de l’opération d’attribution du lotissement Aglou extension, poursuivent les mêmes sources qui mettent en cause le conseil provincial. Ce qui constitue une infraction à l’article 24 du code régissant les conseils communal et provincial qui interdit aux élus de bénéficier des projets initiés par ces institutions, a-t-on expliqué.

Interrogé sur la question, Abdallah Aqassam répond, catégorique, qu’« à ce jour aucune parcelle n’a été attribuée. La commission provinciale est toujours à l’œuvre pour collecter les données sur ce projet, avant de statuer sur les conditions de distribution des parcelles ».

Une chose est sûre, de sérieuses divergences opposent les membres du Conseil Provincial de Tiznit. Le projet Aglou extension, depuis son lancement il y a deux ans, semblait bloquer sur de nombreux points, affirment des élus de la ville. Premier désaccord : le comité provincial veut statuer sur les critères et les conditions de distribution de quelque 462 parcelles. Mais, depuis le début, ce dossier semble bloquer sur cette question d’attribution. Et c’est là où le bât blesse. En clair, le désaccord portait sur les critères et les conditions qu’il faut retenir par la commission pour l’attribution des parcelles que totalise ce lotissement. Aussi, l’attribution de certaines parcelles à des élus est-elle jugée non conforme.

Quoiqu’il en soit, le bras de fer entre des membres du conseil provincial de Tiznit soulève plusieurs questions auxquelles les Tizniti attendent d’avoir des réponses, avec l’annonce de la liste des bénéficiaires, et surtout des explications satisfaisantes. En attendant, le suspense perdure.

Pourquoi donc autant de mystère sur le projet Aglou extension ? Pourquoi n’a-t-on pas dévoilé les résultats de la dernière réunion de la commission provinciale auquel l’un des membres n’aurait pas participé ? Et sur quels critères s’est-on basé pour approuver la décision d’attribuer les 462 parcelles du projet ? Et ce, malgré l’abstention de certains membres de la commission ayant annoncé leur désaccord quant à la gestion du dossier ? Quels sont les critères d’attribution ? Des élus et des présidents de communes auraient-ils réellement bénéficié du projet ? Et pourquoi n’a-t-on pas dévoilé au grand public les listes des bénéficiaires ? Si la décision de distribuer ledit lotissement n’a pas encore été adoptée, pourquoi alors ce retard dans l’attribution depuis maintenant deux ans ? Cela ne signifie-t-il pas que le projet présenterait réellement des irrégularités qui seraient peut-être l’origine de ce désaccord entre les membres du Conseil provincial de Tiznit ? Autant de questions qui animent, ces dernières semaines, les discussions des tiznitis. Seule une enquête devant être menée par le ministère de l’intérieur et aussi par la cour des comptes, pourrait élucider l’affaire d’Aglou extension, qui semble être, pour les investisseurs, un projet alléchant. Sa situation sur la côte atlantique y est pour beaucoup. Avant la fin de cet imbroglio, le stand by reste de mise.


source : http://www.lereporter.ma/ancien/article.php3?id_article=6900

ville de Oujda:

est la capitale de la région de l'Oriental du Maroc, située à proximité de la frontière avec l'Algérie. Cette métropole compte plus de 350 000 habitants.

La ville est bâtie sur la plaine d’Angads, bordée par les montagnes de la tribu des Béni snassen (Berkane Oujda Zayo Ahfir Tafoughalt) au Nord et les Jbel Hamra, Ras Asfour et Mahçar au Sud. Elle est traversée par les rivières Oued Nachef et Oued Isly. La situation géographique privilégiée d'Oujda fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et l'Europe.

Histoire :
Préhistoire:
Des spécimens de l’industrie de l’âge de la pierre ont été recueillis autour d’Oujda, vers Sidi Yahia, quelques silex taillés, dont un joli grattoir, à Aïn Serrak, des nucléus, lames, pointes, grattoirs à Sidi Moussa, sur l’Isly, des grattoirs, lames, pointes et disques en quartzite, certaines de ces pièces étant assez finement travaillées. L’industrie de la pierre polie, qui coïncide avec le début des temps géologiques actuels, a également laissé quelques traces dans la région. Vers les jardins de Sedd et au confluent de l’oued Nachef avec l’oued Isly, on a observé des foyers du néolithique ancien ; sur le plateau du Djorf El Akhdar, il a été trouvé une moitié de hache polie de forme dérivée de la hache en boudin. On trouve des restes de l'activité humaine des temps primitifs dans les grottes des environs d'Oujda : silex, pointes, etc. Découverte d'un dolmen autour d’Oujda.

On suppose que les indigènes de ces temps reculés se vêtaient encore de peaux de bêtes, ils se paraient de coquilles d’œufs d’autruche ; on ignore s’ils cultivaient la terre.

Autour d'Oujda et de Taourirt subsistent des tumulus berbères de formes variées. Ils sont caractérisés par la pauvreté du mobilier : restes d'os humains, bien sûr, perles, pendeloques de cuir et fers de lance, etc.

Antiquité :
Avant la conquête romaine, les populations établies à l’Est du fleuve de Moulouya étaient unies sous le royaume de la Masséssylie. Cet État était riche en hommes et en produits du sol, la culture des céréales et l’élevage du bétail y étaient développés ; il ne comprenait probablement qu’un fort petit nombre de villes comme Siga, qui avaient remplacé les anciens refuges construits avec des pierres sur les hauteurs.

En -105, d’après l’historien romain Salluste (Guerre de Jugurtha), le fleuve Mulucca (Melwiya) séparait le royaume de Jugurtha, roi de Numidie, de celui de Bocchus, roi de Maurétanie. D’après certaines sources, le "castellum de Melwiya" serait le Jbel Mahsseur situé à 20 km au sud d’Oujda.

En 42, la Maurétanie, devenue province romaine, est divisée en Maurétanie césarienne, s’étendant de Sétif à la Moulouya, et Maurétanie tingitane, comprise entre l’océan Atlantique et la Melwiya. En dehors de Rusadir (Melilla ou Mlilia), comptoir fondé par les Phéniciens et utilisé par les Romains. Certains historiens disent qu'il s'agissait peut-être de Lanigare, mentionnée par Ptolémée ; d'autres avancent Stabulum regis située à l'ouest de nigrensis (Tafna).
Aucuns documents archéologiques ne sont venus apporter des éléments décisifs pour éclairer la présence romaine dans la région. Les traditions locales actuelles n'ont pas complètement oublié Rome : des fractions de la tribu des Beni Snassen (El Begia) prétendent être les descendants des conquérants romains.

À partir du IIe siècle, le judaïsme, ensuite le christianisme, se répand dans la région.

Des clans judaïsants et semi-nomades, s'établissent dans la région de Tlemcen et de Taza. Les persécutions antisémites des Wisigoths et de Justinien dirigea beaucoup de juifs dans la région de la Moulouya, où ils étaient florissants. Les traces de l'antiquité juive sont dans la légende de Sidi Yahya Ben Younès qui perpétue le souvenir d'une grande époque pour les juifs de la région.

L'antiquité tardive voit la cuvette d'Oujda peuplée de nombreux villages. L'historien Abou Hamid Elguazali, selon des traditions recueillies par lui-même, prétend qu'ils étaient habités par des chrétiens qui vivaient sous le règne d'un roi appelé El Ablak El Fortas (l'albinos teigneux).

Conquête arabo-musulmane:
En 682, la conquête arabe entreprise par Oqba Ibn Nafi Al Fihri sous le règne des Omeyades de Damas, est parachevée vers 705 par Musa ben Nusayr.

Au milieu du XIe siècle, Oujda prend de l'importance grâce à son statut de ville relais sur la voie Sijilmassa – Orient. Au fil de l'histoire des dynasties qui se succèdent en Occident musulman, Oujda finit par assumer une fonction stratégique importante chez les Mérinides, installés à Fès ; en l'occurrence celle de base arrière dans leur conflit avec les Abdelouadides de Tlemcen. Cette situation est à l'origine de plusieurs invasions destructrices auxquelles Oujda fut exposée. De même, elle connut beaucoup de difficultés en se ralliant tantôt à l'Est, tantôt à l'Ouest en raison de sa situation sur le champ d'affrontements entre les Saadienss et les Turcs. Longtemps, les souverains de Fès et de Tlemcen le disputèrent et dès le XVIe siècle, il fut brigué par les dynasties chérifiennes du Maroc et les Turcs d'Alger. En 1692, le sultan Ismail en chassa les Turcs qui ont établi leur hégémonie sur l'Algérie. Mais Oujda tombe de nouveau sous la domination turque au siècle suivant.

Fondation:
Oujda fut fondée par Ziri Ibn Attia, vers 994 au centre de la plaine des Angads. Investi par les Khalifes Omeyyades de Cordoue du commandement des deux Maghreb, Ziri Ben Attia (chef des Maghraoua, groupe de Zénètes nomades au milieu d’une vaste plaine désertique) doit s’y imposer par la force, décide de s’installer au centre du pays qu’il devait administrer plutôt qu’à Fès ou à Tlemcen. Il résolut donc de créer une "capitale" au milieu de la plaine des Angad à proximité de la source de Sidi Yahia et de montagnes qui pourraient éventuellement lui servir de refuge. Mais le site d’Oujda se justifie aussi par le croisement qui s’y opère entre deux grandes voies commerciales : la voie nord-sud de la mer à Sidjilmassa et ouest-est de Fèz à Tlemcen. Elle demeure pendant 80 ans le siège de la dynastie de son fondateur.

Les raisons de "l'occupation française" :
Quand les troupes françaises viennent s'installer à Oujda en février 1907, elles le font à la demande de Moulay Abdelaziz, le sultan régnant. En effet le rogui Bou Hamara occupait alors tout l'oriental Marocain depuis les versants de l'Atlas jusqu'à la frontière algérienne. La ville d'Oujda avait même été occupée en juin 1903. Toutes les tribus de la région depuis les Zkara, les Mhaya, les Sedjaa, les Beni Yala, les Mezzaouir, les Atsamna etc., avaient fait allégeance à ce "nouveau sultan" ; la grande tribu berbère des Beni Snassen, elle, basculait entre les deux adversaires, penchant toujours du côté du plus faible, de façon à entretenir le climat à l'abri duquel elle se trouvait dispensée du paiement des impôts.

Après juin 1903, seules, la ville d'Oujda et la casbah de Saïdia étaient restées Maghzen, parce que la France y veillait.

À plusieurs reprises Moulay Abdelaziz avait demandé à la France de s'installer à Oujda pour la soustraire aux ambitions de Bou Hamara ; la France exigeait une demande officielle que le souverain marocain ne pouvait rédiger, et pour cause. C'est l'assassinat du Dr Mauchand à Marrakech qui servit de prétexte (assez injustifié) pour que Lyautey décide de venir à Oujda. Les autorités marocaines, Amel Benkerroum en tête, vinrent au devant des militaires français pour les accueillir.

Aucune des tribus qui avaient soutenu le rogui, et qui continuaient à le soutenir, ne manifeste d'hostilité à l'égard de cette présence qui rassurait la population rurale, rançonnée, à tour de rôle, par les roguistes et les maghzen (lire de Isabelle Eberhardt, Feuilles de Route, 1904). Seuls, les Beni Snassen opposent une résistance dans la ligne de leur attitude précédente.

Il faut attendre 1934 pour que la venue, programmée par les autorités du Protectorat, du sultan Mohammed Ben Youssef à Oujda crée un mouvement de sympathie en sa faveur.

C'est surtout après 1945 que le mouvement nationaliste urbain érige le sultan en emblème de la lutte anticoloniale ; les évènements de 1948 catalysent la violence de ce mouvement.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oujda

ville de Casablanca:

(addar al-baïda en arabe classique - dar beïda en arabe dialectal marocain - littéralement « maison blanche ») est la plus grande ville du Maroc. Capitale économique du pays, elle est située sur la côte Atlantique à environ 80 km au sud de la capitale du pays, Rabat. C’est la première ville et agglomération du pays en termes de population. Ses habitants se nomment les Bédaouis en arabe, et les Casablancais en français.
Région:
Avec plus de cinq millions d’habitants, dont seulement moins de 150.000 ruraux, la région du Grand Casablanca, qui regroupe huit préfectures (Casablanca-Anfa, Aïn Sebaa-Hay Mohammadi, Aïn Chok-Hay Hassani, Ben Msik-Sidi Othmane, Al Fida-Derb Soltane-Al Mechouar de Casablanca, Sidi Bernoussi-Zenata et Mohammedia) est un centre urbain par excellence. L’activité économique de la région est dominée par le secteur tertiaire (54,6 % des emplois), suivi du secondaire (40,5 %). Près du tiers de la population de cette région (30 %) sont des jeunes de moins de 15 ans. Pour la tranche d’âge 15-59 ans, 63,5 % sont en âge d’activité, alors que le 3ème âge (60 ans et plus) représente 6,5 % de la population.
Étymologie:
Le nom de Casablanca doit son appellation au fait que, jadis, les marins portugais qui longeaient cet endroit, l’identifiaient par une petite maison blanche juchée sur la colline d’Anfa, « La Casa Branca ». De fil en aiguille et avec les idiomes locaux, cela a fini par donner Casablanca, ou "Dar El Beida" en arabe.
Anfa l’antique :
Le site de Casablanca actuel fut habité par l’homme durant l’époque Paléolithique. Les origines de la ville ne sont pas connues exactement mais il semble que la ville d’Anfa se trouvait autrefois au même endroit qu’actuellement.

Les découvertes archéologiques à Sidi Abderrahman (sortie sud de Casablanca) attestent d’un peuplement du site depuis la préhistoire. Il semble qu’Anfa était occupée par des pêcheurs berbères depuis la plus haute Antiquité, époque à laquelle l’endroit sert d’escale aux navires phéniciens en route pour les îles Purpuraires au large d’Essaouira. Au Moyen Âge Anfa fait partie du royaume des Berghouattas, du nom d’une secte hétérodoxe qui dominait toute la région de la Chaouia, avant d’être prise par les Almohades en 1188.

On ne sait au juste qui, des Phéniciens, des Carthaginois, des Romains ou des Berbères, fonda Anfa mais elle joua un rôle important dans l’histoire marocaine à la fin du VIIe siècle siècle et au début du VIIIe.

Sous la dynastie des Mérinides, le port prospère grâce aux relations commerciales avec la péninsule ibérique, mais le déclin du pouvoir de Fès amène les habitants d’Anfa à se rendre indépendants et à multiplier des raids de piraterie sur les côtes portugaises.

Durant le XIIe siècle, le nom d’Anfa revient très souvent. Anfa entre véritablement dans l’Histoire au XVe siècle, en l’an 1469, et c’est pour sa mise à sac, son incendie et sa destruction par les Portugais.

Les Portugais, en 1469, décident d’attaquer la ville avec 50 navires et 10 000 hommes. Les habitants d’Anfa, n’étant pas en mesure de défendre la ville, la désertent définitivement pour se rapatrier sur Rabat et Salé. La ville détruite, restera inhabitée pendant trois siècles.

Les corsaires d’Anfa furent attaqués en 1469 par une flotte puissante commandée par Ferdinand du Portugal.

À ce spectacle de mort, Léon l’Africain raconte qu’il ne put retenir ses larmes : rien ne restait d’une ville «très policée et prospère parce que son territoire était excellent pour toutes sortes de céréales. En vérité, c’était le plus beau site de toute l’Afrique». Mais les habitants d’Anfa armaient dans leur petit port «des fustes avec lesquels ils commettaient de grands ravages dans la presqu’île de Cadix et sur toute la côte du Portugal».

C’est pourquoi le roi de Portugal décide de se venger, et c’est ainsi que l’infant Dom Ferdinand, fort d’une flotte de cinquante vaisseaux et d’une puissante artillerie, débarque et rase Anfa. La ville, rapporte Léon l’Africain, était «dans un tel état qu’il n’y avait plus d’espoir qu’elle soit jamais habitée à nouveau». Cette prophétie, en fin de compte, ne s’est pas réalisée.

La ville subit une autre attaque portugaise en 1515. Soixante ans plus tard, les Portugais s’installèrent dans l’ancienne ville qui fut fortifiée, reconstruite et baptisée du nom de Casa Blanca. Les attaques incessantes des tribus voisines et les ravages provoquées par le terrible tremblement de terre de 1755 obligèrent les Portugais à se retirer de Casablanca.

Durant le règne de Sidi Mohammed Ben Abdellah (1757-1790) elle fut habitée par les berbères... La ville fut fortifiée et reconstruite. Elle s’appelait à cette époque Dar el Beida, nom que les Espagnols transformèrent en Casablanca.

En 1770, le sultan Mohamed Ben Abdallah qui venaient de perdre alors la ville de Mazagan (El Jadida), décide de reconstruire cette place pour la préserver d’un débarquement Portugais. La ville est appelée "Dar El Beida" (maison blanche) ou casa blanca (en espagnol). D’emblée, le sultan la dote d’une mosquée, d’une médersa et d’un hammam.

Au XVIIIe siècle, la ville devint un important centre commercial. Au milieu du XIXe siècle, le rôle commercial, de la ville s’accrut et en 1862 un service régulier entre Marseille et le Maroc fut établi. Mais elle restera une petite bourgade jusqu’au milieu du XIXe siècle.

À partir du XIXe siècle, la ville se développe grâce à l’accroissement de l’industrie du textile, et Casablanca deviendra l’un des plus grands fournisseurs de laine du bassin méditerranéen. En 1860 la ville comptait 4 000 habitants pour 9 000 habitants à la fin des années 1880. La ville décide donc de se doter d’un port moderne, aidée par la France, détrônant ainsi Tanger comme premier port marocain dès 1906. La population sera en 1921 de 110 000 dû en grande partie aux bidonvilles.


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Casablanca

ville de Tanger :

Culture : La caravane de l'histoire arrive dans la ville du Nord dans le cadre de sa tournée au Maroc
"La Caravane de l'Histoire" qui fête le 1 200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès et 12 siècles d'histoire du Royaume, fait escale actuellement à Tanger dans le cadre de sa tournée dans différentes régions du Maroc.
Après son démarrage de Fès, la capitale spirituelle qui a fêté avec faste cet anniversaire, et ses escales successives dans les villes de Meknès, Oujda et El-Hoceima La Caravane de l'Histoire, conçue et organisée par l'Association "1 200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès", a installé son "village itinérant de l'histoire" près de la corniche de Tanger pour une rencontre ouverte avec le public.La ville de Tanger, surnommée "la Perle du Nord", est le point de rencontre par excellence entre l'Atlantique et la Méditerranée, l'Afrique et l'Europe, l'Orient et l'Occident, soulignent les organisateurs de cette manifestation.
Dans une déclaration à la MAP à l'ouverture de cette manifestation, le haut commissaire de l'association, M. Saad Kettani a souligné que la caravane a pour principale mission de faire connaître au grand public l'histoire ancestrale des cités marocaines et leur riche patrimoine culturel.
L'escale de la caravane de l'histoire à Tanger revêt une importance particulière. Elle permet notamment de cibler les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger et sensibiliser la jeune génération à la richesse de leur histoire, qui est de nature à renforcer leur sentiment d'appartenance et leurs liens affectifs avec le pays d'origine, a-t-il dit.
Le village de l'histoire est constitué d'un espace dédié à l'histoire du Royaume en plus d'un pavillon réservé à la région de Tanger-Tétouan, qui recèle une riche histoire faite d'un brassage culturel entre les grandes civilisations de la Méditerranée, a souligné M. Kettani.
Le village de l'histoire comprend également une salle de projection de documentaires, un stand qui relate les exploits sportifs du Maroc et une exposition de l'artisanat. Côté animation, le village abritera des spectacles qui relatent la richesse et la diversité du patrimoine de la musique traditionnelle marocaine, en plus d'ateliers réservés aux enfants où l'histoire est contée de façon pédagogique et ludique, a-t-il expliqué.
La cité du détroit représente le confluent de la mythologie romaine héritée de cette époque où elle fut la capitale de la Maurétanie Tingitane, souligne-t-on dans la présentation de l'histoire de la ville. Et de préciser que "Tingis", qui fut assimilée à "Tinga", épouse d'Antée, fils de Poséidon (dieu de la mer) et de Gaïa (déesse de la Terre), recèle dans son histoire les épopées bien réelles des musulmans partis à la conquête de la Péninsule ibérique pour fonder l'Andalousie médiévale.
Du littoral à la montagne, la région de Tanger-Tétouan a connu une présence historique continue depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours en passant par l'âge d'or de l'Islam qui fut marqué par une grande tolérance religieuse, indique-t-on dans la présentation historique de la région du nord et de ses cités.
La chute de Grenade en 1492, à la suite de la politique inquisitoriale des rois catholiques, marque la renaissance de la ville de Tétouan. Bâtie sur les ruines de la cité antique de Tamouda, "la Colombe Blanche" fut reconstruite par le grenadin Abou al-Hassan Ali al-Mandari, accompagné des premiers Mudéjars fuyant la reconquête chrétienne. De ce fait, elle devient un lieu d'accueil de la civilisation andalouse.
La ville de Chefchaouen a, elle aussi, constitué un point de passage important pour les conquérants musulmans venus d'Orient. Moussa Ibn Noussaïr et Tarik Ibn Ziad y firent édifier des mosquées.
L'arrivée massive et successive de familles andalouses durant et après la Reconquista ibérique contribua grandement à l'essor démographique, urbain et architectural de la médina et lui conféra un style typiquement grenadin, faisant ainsi de Chefchaouen ("la Ville bleue" dont le nom signifie "cornes" en langue amazigh) la ville soeur de Grenade.
La ville d'Asilah, héritière depuis le Haut Moyen Age de la cité antique de Zili, a, pour sa part, toujours été considérée comme une terre de dialogue des civilisations. Elle constitue ce pont nécessaire entre le Sud et le Nord, ce lien de communication spirituelle entre le monde arabe et islamique et les cultures des peuples du monde.
La ville a été conquise par les Romains, les Portugais, les Espagnols et bien d'autres civilisations dont elle conserve à la fois la mémoire et les vestiges. Plusieurs sites ont contribué à sa renommée tels que les murailles de la Kasbah, la tour Al Kamra, la place Krikia et le Palais Raïssouni (Palais de la culture).
Après Tanger, la caravane de l'histoire continuera sa tournée et fera escale, vendredi prochain à Kenitra (du 05 au 07 septembre).


source : http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=21986

ville d'Essaouira :

Anciennement appelée Amogdul (la bien gardée) en Berbère, Mogdura en portugais, Mogadur en espagnol et Mogador en français, Essaouira (la bien dessinée) est une ville portuaire du Maroc sur la côte atlantique comptant environ 70 000 habitants et le chef-lieu de la province du même nom qui compte environ 500 000 habitants.
Sa médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.Géographie:Port situé sur la côte Atlantique, à 173 km au nord d'Agadir, à 176 km à l'ouest de Marrakech et 360 km au sud de Casablanca. Histoire :D'après la tradition, après la fondation de Carthage en 814 av. J.-C. des marchands puniques se dirigèrent vers l'extrême Occident, jusqu'à Essaouira, pour y installer des échelles, des comptoirs. Les premiers hommes sur lesquels il existe des renseignements y parlaient une langue berbère. Dès lors Essaouira, ce mouillage utilisé par le navigateur carthaginois Hannon dès le VIe siècle av. J.-C., protégé des alizés et riche en eau potable, servit pendant plusieurs siècles de poste avancé sur la route du Cap-Vert et de l'Équateur. Vers le IIIe siècle av. J.-C., les Berbères s'organisèrent en monarchie.
La région passa sous influence romaine à la suite de la Troisième guerre punique en 146 av. J.-C.. Rome fit un État-client de ce royaume dont le souverain le plus illustre fut Juba II. Le souverain favorisa l'installation de son équipage et le développement de l'industrie des salaisons et de la pourpre. C'est cette seconde activité (production de teinture à partir d'un coquillage : le murex) qui explique la renommée des îles Purpuraires (au large d'Essaouira) jusqu'à la fin de l'Empire romain. Cette couleur, chez les Anciens, était synonyme d'un rang social élevé. En 42 ap. J.-C., Rome finit par annexer le royaume berbère pour le transformer en province romaine de Maurétanie tingitane.
Au Moyen Âge, les marins portugais mesurent tous les avantages de cette baie et baptisent la ville Mogador, déformation probable du nom de Sidi Mogdoul, un marabout local. Les juifs ont un statut spécial d'intermédiaires entre le sultan et les puissances étrangères, obligées d'installer à Essaouira une Maison consulaire (il y en eut jusque dix dans la Kasbah). On les appelle les « négociants du roi » ou les « représentants consulaires ». Ils ont, par exemple, le monopole de la vente du blé aux chrétiens, celle-ci étant interdite aux musulmans. La ville nouvelle :En 1764, le sultan Mohammed ben Abdellah décide d'installer à Essaouira sa base navale, d'où les corsaires iront punir les habitants d'Agadir en révolte contre son autorité. Il fait appel à Théodore Cornut, un architecte français à la solde des Britanniques de Gibraltar. Le sultan le reçoit avec tous les honneurs dus à un grand artiste et lui confie la réalisation de la nouvelle ville « au milieu du sable et du vent, là où il n'y avait rien ». Cornut l'Avignonnais, qui avait été employé par Louis XV à la construction des fortifications du Roussillon, travailla trois ans à édifier le port et la kasbah, dont le plan original est conservé à la Bibliothèque nationale de France à Paris. Il semblerait que la seconde ceinture de remparts et la médina aient été dessinées bien après le départ de Cornut. Le sultan n'avait souhaité prolonger leur collaboration, reprochant au Français d'être trop cher et d'avoir travaillé pour l'ennemi britannique. Avec son plan très régulier, la ville mérite bien son nom actuel d'Es Saouira, qui signifie « la Bien-Dessinée ».
L'importance d'Essaouira n'a cessé de croître jusqu'à la première moitié du XIXe siècle, et la ville connut une formidable prospérité grâce à l'importante communauté juive. On y compta jusqu'à 17 000 juifs pour à peine 10 000 musulmans. La bourgeoisie marocaine accourait y acheter des bijoux. On l'a longtemps surnommé le port de Tombouctou, car les caravanes chargées d'or, d'épices et d'esclaves venues d'Afrique subsaharienne y étaient négociées. Le commerce y était florissant. Mais la plupart des juifs partirent après la guerre des Six Jours. Aujourd'hui, il ne subsiste que quelques familles juives dans la ville.Pendant des années, ce fut le seul port marocain ouvert au commerce extérieur. Le déclin commença avec le protectorat français et le développement d'autres ports (Casablanca, Tanger, Agadir). Handicapée par ses eaux peu profondes et ne pouvant pas recevoir les gros bateaux modernes, la ville connaît cependant une renaissance spectaculaire depuis une quinzaine d'années, renaissance due essentiellement au tourisme mais aussi à sa vocation culturelle.Essaouira est aujourd'hui le chef-lieu d'une province de 500 000 habitants, pour la plupart agriculteurs. La ville est unie par une opération de coopération avec Saint-Malo, sous l'égide de l'Unesco. Ville jumelle de La Rochelle.
Kasbah de Essaouira:Face à l'océan Atlantique parfois coléreux, la Sqala de la Kasbah est une ancienne batterie longue de 200 mètres où sont alignés des canons venus d'Espagne. C'est sur ces remparts qui abritèrent les corsaires du sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah qu'Orson Welles tourna son film Othello.
Pêche de sardines :Vieux site portuaire, Essaouira, l'ancienne Mogador des Portugais puis des Français, de proportions modestes, se voit de plus en plus concurrencée par des ports plus grands pour la pêche de la sardine sur la côte atlantique.
Tourisme :Le tourisme est de plus en plus important à Essaouira, avec des jolis hôtels installés dans des riads marocains traditionnels dans la vieille ville. Il y a aussi des hôtels modernes le long de la plage. Essaouira est également renommée pour le windsurf et le kitesurf, grâce aux vents puissants qui soufflent presque constamment dans la baie.
Quelques photographies
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Essaouira

ville de Ouarzazate:

Partez à l’aventure dans le Grand sud Marocain:Ouarzazate se situe dans la région du sud du Maroc à 1 200m d’altitude, à la rencontre des vallées de l’oued Ouarzazate et de l’oued Dades du Haut Atlas. Vous serez éblouis par les paysages d'exception de la région, entre le Haut Atlas et ses monts enneigés et le désert, parcouru de vallées et d'oasis luxuriantes. Un environnement naturel merveilleux qui a inspiré de nombreux réalisateurs, venus pour y tourner leur film.La ville d’Ouarzazate ne possède en elle-même que très peu d’attrait culturel ou historique, outre ses jolies casbahs blanches. Ici, on ne retrouve pas de médina, de larges avenus ou de souks. En effet, la ville a été construite dans le but de n’être qu’une étape touristique au départ d’excursions dans le désert…Une multitude d’hébergements:La ville de Ouarzazate n’a de réellement « intéressant » que l’hôtellerie dont elle dispose.Ainsi, Ouarzazate propose divers types d’hébergements allant de l’hôtel, à la chambre d’hôte en passant par les riads. Vous êtes donc sur de trouver votre bonheur, il y en a pour tous les goûts !L’Hôtel Riad Salam et la Villa Kerbado, tous deux situés en plein cœur de la ville, propose respectivement des chambres dans un hôtel 3 étoiles et des chambres d’hôtes.La Villa Kerbado offre une cuisine marocaine traditionnelle ou internationale, une terrasse panoramique dominant la ville sous des tonnelles ombragées et une piscine. La majorité des suites ont vu sur cette dernière, d’autres ont vu sur la ville et l’Atlas. Comptez entre 35 et 45 euros pour une chambre double en demi-pension.L’Hôtel Riad Salam quant à lui possède aussi une piscine (indispensable dans cette région désertique !), un solarium, un sauna ainsi qu’un très beau jardin. Les chambres sont décorées avec un mobilier traditionnel marocain. Ce petit hôtel est l’endroit idéal pour se détendre et est vivement recommandé, car l’un des meilleurs de la ville.On retrouve aussi de nombreux hébergements aux environs de la ville. Donc n’hésitez pas à sortir de Ouarzazate pour vous loger.
Des excurssions à foison!:Comme vous l’avez compris, il est n’est pas nécessaire de rester à Ouarzazate plus de 2 jours. La région du Grand sud marocain offre tellement de beaux paysages qu’il serait dommage de s’en priver ! A environs 50 km de la ville, partez à la découverte de la vallée de Drâa. Elle longe l’oued Drâa, un cour d’eau le long duquel se sont implantés quelques villages. Des petits oasis de verdure où il fait bon vivre. Une halte s’impose, permettant de découvrir le mode de vie de ses habitants et leur culture.Autre vallée, autre excursion : la vallée de Dadès. Les villages que l’on traverse sont riches de jolies casbahs. La région est célèbre pour sa palmeraie qui abrite, dit-on, les meilleurs dattiers du Maroc. Et pour ceux qui ne raffolent pas de ces fruits, laissez-vous tenter par les oranges, les grenades ou encore les olives, dont les arbres fruitiers parsèment les environs. La vallée de la Todra possède quant à elle des gorges magnifiques. Avec des falaises hautes de 300m, elle est surnommée le "grand canyon marocain" et s’avère être l’endroit idéal pour s’initier à l’escalade. Non loin de là, l’oasis de la ville de Tinerih est la plus entendue du Maroc et offre un contraste saisissant avec le désert, situé à quelques pas de là.Tamegroute, à une vingtaine de kilomètres au Sud de Ouarzazate, dans la province de Zagora, est un petit village mais qui n’en est pas moins, un haut-lieu du savoir de l’ancien empire chérifien.
source : http://www.monvoyageur.com/guide-touristique/ouarzazate/3213

ville de Dakhla :

une ville du Sahara Occidental, sous contrôle du Maroc, anciennement appelée Villa Cisneros en hommage à Francisco Jiménez de Cisneros.
Il s'agit aujourd'hui d'un des grands ports de pêche de la région, dont la population varie du simple au double en fonction des périodes de pêches.
La ville est l'un des derniers postes frontières avant la Mauritanie. Un aéroport dessert la ville à partir de Casablanca au moins trois fois par semaine.
Histoire :Cette ville d'une population de 100 000 habitants à 650 km au sud de Laâyoune, sur une étroite péninsule de la côte Atlantique, la péninsule du Rio de Oro, s'étend parallèlement à la côte, direction Nord-Est Sud-Ouest.
La colonie qui date de 1502, était comprise dans les enclaves qu'une bulle papale concéda aux Espagnols à l'Est des Açores. La place, recolonisée, à la demande des Espagnols, par le Capitaine d'infanterie Emilio Bonelli Hernando, en 1884, fut baptisée Villa Cisneros. Ce fut l'une des étapes de la ligne mise en place par Pierre-Georges Latécoère, dans les années 1920 et années 1930, entre Toulouse et Saint-Louis du Sénégal puis jusqu'en Amérique du Sud, pour acheminer le courrier. De nombreux pilotes de l'Aéropostale y firent escale, dont Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry ou encore Henri Guillaumet.
Sports Nautiques :Depuis 2003, la ville accueille les windsurfeurs et kiteurs du monde entier grâce aux différents articles parus dans les plus grands magazines (Surf, Wind, ...) vantant les spots exceptionnels de la région. Chaque année, les plus grands windsurfers vont s'y entraîner. L'eau reste tout au long de l'année à une température très appréciable : 25°C. Les surfeurs viennent alors y passer les trois mois d'hiver. Le spot de Foum Labouir est très réputé pour sa droite parfaite et particulièrement longue. D'après les champions, Dakhla est le plus beau spot du monde juste après Hawaï.
L'autre sport de Dakhla est la pêche en surf casting, c'est-à-dire du bord. Il n'est pas rare d'y pêcher des courbines de plus de 45 kg.
Divers :Un festival qui met à l'honneur la mer et le désert a lieu en mars.
La région accueille tous les hivers des milliers de camping-caristes de toute l'Europe. Ces retraités disent y apprécier la douceur du climat et le paysage époustouflant du mariage de la mer et du désert.
La ville est située à une trentaine de kilomètres au nord du Tropique du Cancer, tout comme la Havane ou Hawaï.
La ville se développe beaucoup au niveau touristique, notamment grâce à l'apparition d'hôtels de standing européens.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dakhla

ville de Smara :

Smara, Es-Semara en arabe est une ville du Sahara occidental sous contrôle marocain. Elle comptait 40 347 habitants en 2004. La cité a été fondée en 1898 par Ma al-'Aynayn sur le territoire qui se nommait alors le « Sahara espagnol ».
Smara est également le titre d'un livre écrit par Michel Vieuchange. Ces textes reprennent les carnets de voyage qu'il a tenu du 10 septembre au 16 novembre 1930, en accomplissant près de 1400 km à pied de Tiznit à Smara. Les carnets de route de Michel Vieuchange ont été publiés chez Plon en 1932, par Jean Vieuchange, son frère, sous le titre Smara, chez les dissidents du Sud marocain et du Rio de Oro, avec 53 gravures et une carte, et une préface de Paul Claudel. Ils ont été réédités en 1990 aux éditions Phébus sous le titre Smara : carnets de route d'un fou de désert, mais sans les photos originales de Michel Vieuchange ni la carte que son frère avait établie d'après ses relevés.


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/smara

ville de Boujdour :

une ville du Sahara occidental, administrée par le Maroc, à proximité du cap Boujdour. En 2004, la ville comportait 36 843 habitants [1]. Coordonnées : 26°8'N 14°28'W / 26.133, -14.467
Boujdour était à l’origine un village de pêcheurs implanté autour du phare du cap Boujdour. Dès 1976, cette cité a commencé à affirmer un caractère urbain, appuyé sur une croissance démographique et sur son nouveau port. Émergée du désert, Boujdour est devenue le chef-lieu de la province. Celle-ci a bénéficié du programme « Al Aouda » et « Al Wahda ». L’effort de l’État en faveur de cette province est orienté également vers la réalisation des villages de pêcheurs. D’autre part, dès 1976, une unité de dessalement d’eau de mer y a été installée et des recherches ont conduit à la découverte d’eaux souterraines dans les environs de la ville. Cette cité possède un atout : la corniche. Celle-ci est située au sein de la ville et longe la côte. Elle constitue l’un des plus beaux sites de la région Laâyoune - Boujdour.


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Boujdour

ville de Laâyoune :

El Aaiún ou El-Ayoun, littéralement : « les yeux » ou « les sources »), est la plus importante ville du Sahara occidental. Elle est située au bord de l'Atlantique, à 500 km au sud d'Agadir, sur la route menant à Dakhla. Elle est contrôlée et administrée par le Maroc depuis 1975.
Laâyoune est le chef-lieu de province pour l'administration marocaine.
La ville est revendiquée comme capitale par la République arabe sahraouie démocratique. El Aaiún est également le nom d'un des camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (Algérie).


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laâyoune

ville de Boukraa :

une ville du située au nord du Sahara Occidental, à 100 km au sud-est de la ville de Laâyoune, dans la zone contrôlée par le Maroc. L'activité économique majeure est l’excavation du phosphate. Économie :Le Sahara occidental est bien connu depuis presque un demi siècle pour son activité minière. Boukraa est exploitée à ciel ouvert par Phosboucraa, une filiale de l'Office chérifien des phosphates, qui détient le monopole de l'exploitation pour le Maroc. Elle produit à elle seule annuellement 1 860 000 tonnes (1997) de phosphate. Cette production est acheminée par la plus longue bande transporteuse du monde (96 km) jusqu'au port de la ville de Laâyoune, et ensuite exportée aux États-Unis à 45 % et en Europe à 20 %[2].
Population :2 519 habitants en 2004, formée essentiellement de Sahraouis travaillant dans le domaine minier.
Histoire :La découverte des mines de phosphate en 1947 par les Espagnols rend le Sahara occidental économiquement viable, et retarde la décolonisation par l'Espagne. Le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie s'affrontent, les deux derniers soutenant successivement le Front Polisario indépendantiste (anti-espagnol, puis anti-marocain).
La bande transporteuse est sabotée plusieurs fois dans les années 1970, ce qui conduit le Maroc à construire le « mur marocain » pour empêcher les raids du Polisario. Les environs de Boukraa, faisant partie du désert saharien, sont encerclés de champs de mines.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bou_Craa

ville de Gueltat Zemmour :

un village du Sahara Occidental, proche de la Mauritanie et situé sur la ligne de fortification (Mur marocain) érigée par l'armée marocaine pour lutter contre le Front polisario.
Il tire son nom de la présence d'une guelta particulièrement pittoresque.
Histoire :Ce village devint marocain le 19 avril 1976, date à laquelle il fut contrôlé par les forces armées marocaines. En mars 1981, à Guelta Zemmour, le commandant du Polisario Lahbib Ayoub (ou Lahbib Sid'Ahmed Lahbib Aouba) abattit un C-130, deux bombardiers F5 et un hélicoptère de l'armée marocaine, grâce aux missiles Sam-6 fournis par l'Algérie. En représailles, l'aviation marocaine bombarda Boulanouare et repoussa le Polisario vers la Mauritanie et l'Algérie.
Personnalités :Daddach Sidi Mohamed, le plus ancien prisonnier politique marocain, y est né en 1957. Ayant rejoint le Polisario en 1973, il fut fait prisonnier en 1976. Enrôlé de force dans la gendarmerie marocaine, déserteur, il fut condamné à mort et est retenu prisonnier depuis 1980 avec d'autres indépendantistes sahraouis.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guelta_Zemmour

ville de Bir Gandouz:

village du Sahara occidental sous contrôle marocain. Il se situe à l'extrême-sud du Sahara occidental, avant Lagouira, il sert notamment de poste frontalier avec la Mauritanie. Il compte moins de 50 habitants.

sours : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bir_Gandus

ville de Marrakech :

connue sous le nom de Perle du Sud ou Porte du Sud et de Ville rouge ou Ville ocre, est une ville du Maroc au pied des montagnes de l'Atlas.Distance: La distance entre Casablanca et Marrakech est de 240km La ville a été fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, premier roi de la dynastie des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en orient sous le nom de Marrakech, cette appellation est d'ailleurs toujours en cours en Iran, le nom Maroc provient lui même de la déformation de la prononciation espagnole de Marrakech : Marruecos. Présentation de la ville :Marrakech compte environ 1 million d'habitants (recensement de 2004) répartis sur une superficie de 6,2 km². La densité de population atteint les 350 habitants à l’hectare. C'est la 4ème plus grande ville du Maroc après Casablanca, Rabat et Fès.La ville est divisée en deux parties distinctes : la Médina ou ville historique (10 kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent : Guéliz et Hivernage. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre-ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du Protectorat. Le quartier de l'Hivernage concentre de nombreux complexes hôteliers. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie notamment à l'Ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'Avenue Mohammed VI. Pour les autorités de la ville, l'urbanisation incessante de Marrakech devrait connaître un frein dans les prochaines années afin d'éviter une croissance incontrôlée.Les petits taxis y sont couleur sable et équipés de compteurs. Les courses dans Marrakech coûtent de 10 à 20 Dh le jour et légèrement plus cher le soir.Portes de Marrakech :Bab Aghmat Bab Agnaou (plus vieille porte de Marrakech) Bab Ahmar Bab Aylen Bab Berrima Bab Doukkala Bab Ech Charia Bab Ed Debbagh Bab El Jédid Bab El Khémis Bab El Makhzen Bab El Raha Bab Er Rharaza Bab Er Robb Bab Fteuh Bab Ighli Bab Ksiba Bab Nkob Bab Shoushiga Bab TaghzoutHistoire :Marrakech fut fondée en 454 de l'Hégire, correspondant à l'an 1062 de l'ère chrétienne, par Youssef Ibn Tachfin, premier souverain de la dynastie Almoravide.Le nom de Marrakech vient du berbère "Amour" qui signifie "pays" et " Akouch" qui veux dire " dieu" ce qui donne la terre de dieu ou la terre sainte, mais peut être aussi, vu le nombre de nomade et de pirates qui passaient par la porte du désert qu est marrakecg, s'y reposait et on se demande aussi si ce n est pas la les deux mots arabes "mour" qui veut dire passe, et "kouch" qui veut dire accroupir( en effet, marrakech était connue pour les "pirates" qui attaquaient les nomades pour voler leurs biens, ces derniers devait passer et s'accroupir afin que les pirates ne les voient pas!!!!), la liaison entre les deux mots etant "wa", qui se prononce aussi "ou", celaformait: "mourawakouch", une supposition parmi tant d autres pour l'origine du nomd 'une des plus belles villes du monde.Très vite, à Marrakech, sous l'impulsion des Almoravides, hommes pieux et austères, de nombreuses mosquées et médersas (écoles de théologie coranique) furent construites, ainsi qu'un centre commercial pour le Maghreb et l’Afrique noire. Marrakech grandit rapidement et s'imposa comme un centre culturel et religieux influent, des remparts sont également édifiés pour protéger la ville.La ville, fut ensuite fortifiée par le fils de Youssef Ibn Tachfin, Ali Ben Youssef, par la construction de remparts sur plusieurs kilomètres, l'architecture de la ville a été influencée par l'Espagne musulmane.En 1147, les Almohades, partisans d’un Islam orthodoxe s'emparèrent de l'enceinte de la ville, les derniers Almoravides exterminés, la presque totalité des monuments détruits. Les Almohades construisirent de nombreux palais et édifices religieux, comme par exemple, la célèbre mosquée de la Koutoubia construite sur les ruines d'un palais almoravide.Afin d'alimenter la palmeraie et les grands jardins, un système d'irrigation fut perfectionné. Marrakech, par rayonnement culturel attira de nombreux écrivains et artistes, venus notamment d'Andalousie.En 1269, Marrakech fut conquise par les nomades mérinides aux dépens des derniers Almohades. Lorsque survient l'avènement de la dynastie Mérinide, Marrakech tomba alors dans une certaine léthargie, et son déclin entraîna la perte de son statut de capitale au profit de sa grande rivale, Fès.Au début du XVIe siècle, Marrakech redevient la capitale du royaume, atteint rapidement son apogée, en particulier grâce au sultan Saadien, Mohammed El Mahdi. De part la fortune amassée par les sultans, Marrakech fut embellie, les monuments en ruine alors restaurés et de somptueux palais édifiés. Le palais bâti par les Saadiens, le Badi, est une réplique de l'Alhambra, réalisée avec les matériaux les plus précieux provenant d'Italie, du Soudan, des Indes et même de Chine. Un protocole fastueux inspiré du Topkapi d'Istanbul y est appliqué. Malgré leur opposition aux Turcs, les Saadiens sont attirés par la civilisation ottomane. Un vestige de cette influence réside dans le nom du quartier de Derb Dabachi, qui dérive du terme "ogdabachi" et désigne un officier supérieur dans la hiérarchie militaire ottomane.Marrakech va de nouveau perdre son statut de capitale.À la fin du XVIIe siècle, l'actuelle dynastie alaouite succéda aux Saadiens. Le trône est successivement transféré à Fès puis à Meknès, nouvelle ville impériale.Au début du XXe siècle, Marrakech connaît quelques années de guerres civiles.En 1912, l'instauration du protectorat français au Maroc met fin à cette anarchie. En 1956, le retour d’exil du roi Mohammed V sera fêté à Marrakech comme dans le reste du pays.Climat :Marrakech bénéficie d'un climat à tendance aride caractérisé par de fortes amplitudes thermiques saisonnières et diurnes dues à son éloignement de la côte Atlantique. La ville et la plaine alentour souffrent d'un important déficit pluviométrique en été. En hiver les températures sont douces voire fraîches la nuit. Par contre en été les températures sont torrides. La plupart des habitants sortent très tard le soir en été pour profiter des températures plus supportables de la nuit et la ville connaît une vie nocturne très animée La médina :La médina de Marrakech constitue le centre névralgique et le cœur historique de la ville de Marrakech. S'étendant sur une superficie globale de 600 hectares, elle est une des plus vastes médinas du Maroc et la plus peuplée d'Afrique du Nord. Son raffinement et sa spécificité urbanistique découlent directement de la virginité totale du terrain sur lequel elle fut érigée au XIe siècle. Articulée autour d'un campement militaire, le Qsar El Hajar, et d'un marché, elle fut augmentée d'une kasbah au XIIe siècle afin de la protéger des assauts répétés des tribus berbères de la plaine du Haouz, contribuant ainsi à assoir durablement l'hégémonie Almoravide. Les célèbres remparts de la vieille ville de Marrakech subirent d'importantes modifications au gré des dynasties. Ainsi, ils furent à de maintes reprises percés de nouvelles portes (Bab en arabe). Aujourd'hui, la hauteur des murailles oscille entre 8 et 10 mètres et s'étendent sur une distance totale dépassant les 19 kilomètres. Le récent engouement pour les riads, ces maisons traditionnelles marocaines articulées autour d'une cour centrale, a généré de profondes transformations sociologiques au sein de la médina de Marrakech, où le prix du m² a atteint des sommets. Ainsi, un nombre non négligeable et croissant de modestes ménages marrakchis se voit poussé par la spéculation à "s'exiler" en dehors des remparts. D'autre part, on observe un phénomène de densification de l'habitat au sein de la médina. Cependant, on est loin d'assister à une muséification de la médina, loin s'en faut. En réalité, le succès touristique croissant de Marrakech a durablement revigoré la médina en attirant de nombreux jeunes au sein des dédales de la médina. Ainsi, il semblerait que plus de 40000 artisans y travaillent, répartis dans les différents quartiers thématiques organisant géographiquement la médina. Le mellah, dans le sud est de la médina, fut et demeure aujourd'hui encore dans une moindre mesure le quartier juif de Marrakech. Loin d'être un ghetto, le mellah regroupait certains corps de métiers qui au fil et à mesure de l'histoire de Marrakech, devinrent des spécialités de cette communauté (Le métier de tisserand fut un exemple de ce phénomène). Il fut fondé en 1558 sous le règne de Moulay Abdellah à proximité du palais ce qui permit, comme ce fut le cas à Fès par exemple, au Sultan de mieux les protéger. Les Jardins de l'Agdal jouxtant par le sud le Palais Royal furent créés dès 1156 selon l'historien officiel de la dynastie almohade par El Haj Ya'is, celui-là même qui fut à l'origine de la prestigieuse Koutoubia. Le terme "aguedal" signifiant par ailleurs "jardin" de manière générale par les Berbères, cette appellation de Jardins de l'Aguedal ne s'imposa comme appellation exclusive que vers la fin du XVIIIe siècle. Son existence, mise à mal par le temps est intimement liée à l'astucieuse gestion des ressources hydrauliques qui y est faite. Ainsi, le captage des eaux des nappes souterraines fut dès la fin du XIe siècle assuré par un dense réseau de "khetarras" , assisté plus tard par un système de viaducs plus élaboré en provenance de Aghmat, ville située plus au sud en direction de la vallée de l'Ourika. Enfin, le stockage des eaux de pluie était assuré par deux immenses réservoirs dont le plus grand, baptisé Es Sala, servit à l'entraînement des troupes à la natation en vue de la traversée du Détroit de Gibraltar.Guéliz :Le quartier de Gueliz tire son nom du Jbel Gueliz, massif de grès de faible altitude situé au nord-ouest de l'ancienne médina au nom berbère. Ce fut le premier quartier situé à l'extérieur des remparts, autrefois réservés aux défunts. Articulé autour de l'actuelle Avenue Mohammed V joignant le Square Foucault et Bab Nkob au Jbel Gueliz, le quartier de Gueliz concentre la majorité des banques et des boutiques de Marrakech. La poste, située place du 16 novembre, est aussi un bâtiment datant de l'époque protectorale, au même titre que l'ancien marché de Guéliz qui fut récemment déplacé pour céder place à une galerie commerciale. L'imposant Marrakech Plaza situé en face de la poste, place du 16 novembre accueille et accueillera prochainement un certain nombre d'enseignes européennes de la mode et du prêt-à-porter (Zara, Etam ...). L'ensemble du quartier de Gueliz ayant été classé par la wilaya zone immeuble R+ 5, on assiste à une destruction massive et rapide de la quasi-totalité des villas héritées de l'époque protectorale accompagnée d'une intense spéculation immobilièreL'Hivernage :Situé au sud ouest de Gueliz, le quartier de l'Hivernage est un quartier abritant des villas cossues et de nombreux complexes hôteliers tel que le Sofitel, le Sheraton,le Golden Tulip Farah pour ne citer que les plus prestigieux. Le poumon du quartier de l'Hivernage est l'avenue Mohammed VI, anciennement avenue de France, et récemment prolongée jusqu'à rejoindre au sud-est la route de l'Ourika le long des remparts de l'Agdal. Cette large et verte avenue abrite l'imposant Théâtre Royal, le Palais des Congrès, ainsi que la future gare.L'Avenue Mohammed VI :Bien que fraîchement inauguré en mai 2004, le tronçon de 5 km de l'avenue Mohammed VI reliant l'avenue de la Ménara à la route de l'Ourika voit se développer rapidement de nombreux complexes résidentiels et hôteliers de haut standing.Par ailleurs, c'est le long de l'avenue Mohammed VI que fut construite la plus grande discothèque d'Afrique, Le Pacha de Marrakech, établissement ayant permis à Marrakech d'acquérir définitivement son nouveau statut de lieu de rendez-vous de la jeunesse branchée et des "clubbers". Enfin, c'est ici que fut construit le premier multiplex de Marrakech, le Mégarama, succédant ainsi aux deux "grands" cinémas de Marrakech que furent Le Colisée à Gueliz, et le Cinéma Rif, à Daoudiate


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marrakech

ville de Safi :

une ville du Maroc, située sur le littoral Atlantique. Elle est la capitale de la région Doukkala-Abda et préfecture de sa province. Son port est l'un des plus importants du pays, la ville abrite aussi, depuis les années 1960, un important complexe industriel de transformation de phosphate. Safi comptait 887 745 habitants au recensement de 2004 Histoire [modifier]Il y a peu d'écrits sur la naissance de Safi, la pointe Oussadion, Comptoir Phénicien - s'il faut croire le géographe Ptolémée - probablement fréquentée plus tard par les Romains, elle apparaît dans les textes arabes sous le nom d'Asfi, à partir du XIe siècle, c'est alors un petit port d'intérêt local.Safi (Hadirat al Mouhit) ou Cité de la mer environnante, selon l'expression d'Ibn Khaldoun, assurait, en tant que port de la capitale Marrakech de l'empire Almohade au XIIe siècle, des relations directes avec l'Andalousie et se présentait sous forme d'un espace fortement urbanisé, doté notamment d'importantes fortifications et d'une grande mosquée centrale. Cette dernière était rattachée à de nombreuses institutions.Sous les Almohades, à la fin du XIIe siècle, Abi Mohammed Salih, Saint Patron de la ville depuis, fonde un ribat ou couvent fortifié, dans un faubourg mitoyen de la ville de Tasaffyn (Al-Safy), dont la fonction religieuse atteint une large renomméeIl institue, en effet, deux ordres religieux, les premiers du genre organisés au Maroc, une Tariqa ou voie mystique et la Tafa des Houjjaj, remarquable organisation du pèlerinage à la Mecque, à travers un immense réseau de centres d'accueil (Sijilmassa, Tlemcen, Bougie, Barqa, Alexandrie,...), à une époque où cette obligation était suspendue en raison de l'insécurité.Constitué de deux entités urbaines, la ville s'enrichit, au XIVe siècle, d'une medersa, édifiée par Aboul Hassan Al Marini, d'un bimaristan (hôpital) et de nombreuses autres institutions, une qaysaria, un mohtasseb, au fur et à mesure que Safi s'impose comme place d'échanges d'importance qui commerce avec Gênes, Séville, Marseille, etc.A la fin du XVe siècle, la pression portugaise s'accentue, et aboutit à l'occupation de la ville qui va durer de 1488 jusqu'à sa reprise par les Saadiens, en 1541. la TZAFFIN portugaise était alors la principale place fortifiée pour le contrôle de la région maritime, s'étendant jusqu'à Marrakech.De nouveau reliée à Marrakech sous les Saadiens, Safi demeure un des plus importants ports du Royaume jusqu'à la création d'Essaouira, dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Il reste cependant siège de consulats étrangers et participera, au cours du XIXe siècle, à l'ouverture commerciale du Maroc sur les puissances étrangères.De même qu'à Tanger, la communauté juive est importante et n'est pas installée dans un mellah. L'existence de cultes mixtes, judéo-musulman, tel celui rendu jusqu'au milieu du XXe siècle aux Oulad Zmirro, les sept saints juifs enterrés à Safi, témoigne de l'entente qui prévaut depuis plusieurs siècles entre les deux communautés L'ouverture sur l'Europe :Au XVe siècle, Safi s'ouvre au commerce européen. Les Portugais apprécient même si bien sa rade naturelle qu'ils s'en emparent en 1488, par une opération combinée (par terre et par mer) montée à partir de leur base de Mogador (Essaouira). Autour de la ville, ils élèvent une enceinte et construisent une forteresse au bord de la mer. Mais cette occupation dure peu, car dès 1541, les Portugais qui viennent de perdre la ville d'Agadir évacuent volontairement Safi.Cela n'interrompt point les échanges avec l'Europe qui au contraire s'intensifie. Les Français y ont leur part.Au XVIIe siècle, le consul de France a sa résidence à Safi et c'est dans ses murs que le commandeur de Rasilly signe au nom de Louis XIII plusieurs traités de commerce entre la France et l'Empire Chérifien. Mais, au XIXe siècle, c'est le déclin complet.Le tournant du XXe siècle :Le renouveau est tout d'abord venu de la pêche industrielle : la sardine est la spécialité de Safi depuis que le développement de la conserverie a ouvert à ses pêcheurs un énorme marché. Puis les minerais de Jbilet et les phosphates de Youssoufia (80 km au nord-est de Safi) ont envahi les quais, entraînant l'extension et la modernisation du port.Enfin, c'est à Safi que le pays a fait ses premiers pas dans la grande industrie par la construction d'un important complexe chimique (1972) à quelques kilomètres au sud de la ville. À partir de 1920, le port de Safi est l'objet d'extensions progressives, grâce à l'accroissement de l'exportation des phosphates. Mais c'est au cours de la Seconde Guerre mondiale, que la flottille de pêche connaît une croissance considérable liée au développement de la conserve, qui fera de Safi, au début des années 1950, le premier port sardinier du monde, pour la pêche et la conserverie. Safi est aussi célèbre pour l'activité de ses potiers, attestée dès le XIIe siècle. Cette activité a connu un regain d'intensité au XIXe siècle, et une renaissance progressive, grâce à la création, vers 1920, d'une école de céramique et d'un atelier pilote, avec Maître Lamali, qui ont permis de renouveler et de perpétuer cette activité sur la Colline des Potiers.Safi est aussi connue pour son rôle dans la résistance et la lutte pour l'indépendance du Maroc. Trois personnalités de Safi ont signé le Manifeste de l'indépendance, notamment Haj Mohamed Bouamrani. Bouamrani, qui a reçu l'enseignement d'al Qaraouiyine, était responsable de la résistance à Casablanca et Safi et a eu un rôle central dans la résistance et la création du parti de l'Istiqlal.Monuments de Safi :Minaret Almohade Château de mer : c'est un fort portugais qui date du XVIe siècle. Il a pour particularité d'être bâti pratiquement sur l'eau. La Cathédrale portugaise: premier édifice gothique de l'Afrique Dar Asultane : ancienne résidence des sultans alaouite, elle servait aussi de protection pour la ville en raison de sa position ; aujourd'hui elle a été transformée en musée (Musée national de la Céramique) et son toit offre un joli panorama sur la ville. Le tagine : un grand tagine planté en plein centre ville. C’est le plus grand du monde ! le mausolée des sepy frères benzmiro (synagogue) La citadelle Ben Hamiddouch Palais du Caïd si Aïssa Ben Omar, datant du XIXe siècle (Dar si aissa) Forteresse Agouze à Souiria Lakdima Forteresse d'AyirPopulation :La population de la province de Safi est composée de deux grandes tribus arabes, à savoir :Abda : du nom de son ancêtre Abdel-Kais ou Abdel-Qais, installée au XIIe siècle temps des Almohades, dans la plaine connue précédemment sous le nom de Doukkal Al Hamra, en provenance de Tunisie mais originaire du nord de la péninsule arabique. Cette tribu a donné naissance à trois grandes fractions qui sont : Bhatra Rabiaa. Ahmar : tribu arabe d'origine yéménite et plus globalement du sud de la péninsule arabique connue sous le nom de Himyar, installée au Maroc en provenance de l'Algérie. Safi possédait une importante communauté juive qui a émigré vers la France, le Canada ou Israël et qui représentait à l'époque plus de 20 pour cent de la population.L'industrie :Il existe deux unités industrielles importantes à Safi :Une unité de l'Office chérifien de phosphate (OCP), qui est une entreprise nationale en charge de toute la filière phosphates/engrais. Elle est la deuxième entreprise productrice de phosphates du monde, juste après l'américain IMC Agrico Co. (groupe Freeport McMoRan). L'exploitation minière est réalisée sur trois grands sites : Khouribga, Gantour et Boucraâ, qui ont livré en 2000 respectivement 14,1 Mt, 5,2 Mt et 2,2 Mt de minerai de phosphate marchand. Les centres de transformation du phosphate en acide phosphorique (2,7 Mt en 2000) sont implantés dans la zone industrielle littorale de Jorf Lasfar et à Safi ; ceux de l'élaboration des engrais (2,4 Mt) le sont dans l’ensemble chimique de Safi et de Jorf Lasfar. L'OCP est de loin le premier exportateur mondial de phosphates bruts et d'acide phosphorique et l'un des plus grands fournisseurs internationaux d'engrais tels que le superphosphate triple (TSP) et le phosphate diammonique (DAP). L'Usine de Ciment du Maroc de la province de Safi :L'usine de Safi a été mise en service en 1993 ; elle est située à 35 km au nord de la ville de Safi. L'usine est équipée d'une ligne de cuisson à voie sèche Polysius avec un four d'un diamètre de 4,2 m et d'une longueur de 62 m, avec une tour de cinq étages munie d’un mini preca. Les principaux ateliers sont :- concassage : HAZMAG à marteaux.- pré-homogénéisation: pré-homogénéisation circulaire et BEDESCHI.- broyage Cru : broyeur vertical à galet PFEIFER.- ligne de cuisson : POLYSIUS.- broyage Ciments : broyeur à boulet FCB.Sports :Safi est une grande ville du surf, reconnue par les plus grands surfeurs. Elle offre aux amateurs de glisse une des meilleures droites de l'Afrique, qui déferle sur plus de 100 m. La planche à voile est également à l'honneur.Malgré les modestes infrastructures sportives de la ville, celle-ci possède un club sportif : L'Olympique de Safi évoluant en division 1 de football. L'OCS est aussi une grande équipe de rugby. La ville est aussi un véritable bastion de l'athlétisme. En effet trois Safiots sont actuellement des vétérans de la discipline. La colombophilie a sa part elle aussi, il y a trois associations de colombophiles dans la ville à savoir : Al Fath, Assalam et Korse. Cela est dû au fait que Safi est une ville de lâcheurs de pigeons voyageurs pour les îles Canaries.Safi est en train de devenir la destination nautique du centre du Maroc et par la même occasion la plage la plus proche de Marrakech.Principaux quartiers :L'A.B.C. Azib Derai Achbar Bled Eljed Bahia Byar Biyada Chenguite Cité Aviation(Matar) Darb Lfarrane Darb Moulay Hassan Hay Anass Driba Lamziwka Hay El Bouwab Hay Essaâda Hrayat Albayde El Matar Jawhara Jerifat Jnane El Mestari Jnane Chkouri Jnane Colonne 1 et 2 Jnane Illane Kawki Koudia al Baida corse Lala Hnia Hamria M'dina K'dima (l'ancienne médina) Mouna Ourida 1 et 2 Plateau Rhat A Rih Saâida 1 et 2 Safi 2 Sania Sidi AbdelKrim Sidi Bouzid Swinia Tajziat Zitoune Trab asSini Wad El Bacha Zawiyat Sidi Wassel hay essalam karyat ech-chams


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Safi

ville de Mohammédia :

une ville du Maroc située entre Rabat et Casablanca, dans la région du Grand Casablanca. Elle abrite la principale raffinerie du Maroc, La Samir. On trouve également dans la banlieue de Mohammédia la plus grande centrale électrique thermique du Maroc qui alimente en grande partie la région du grand Casablanca. Elle accueille aussi le principale port pétrolier du royaume qui alimente la samir Quartiers :El Alia (signifie "la partie haute", en regard à ses pentes et ses reliefs accidentés) Divisions : Quartiers anciens : El Hassania, Derb Marrakech, Diour Kraii, Dioure Doukala, Derb Jamila, Derb Ourida, Derb Fath, Derb Douchmane, Les Crêtes, Laayoune, Riyad, Chabab, Rabat, Sâada... Quartiers récents : Hay El Falah, Anfa, Rachidia, Hay Nasr, Hay el Fajr, Lacolline, hay alwahda El kasbah(l'ancienne "fedala") Divisions : el wafaa, rue de sous, bd Mohamed V Partie Est de Mohammedia (connue spécialement pour ses belles plages) Divisions : les plages: plage Monica, plage Sablettes, Plage Yasmina, plage Mannessman les lotissements: lotissement Soleil, lotissement Nice, lotissement Al Assil...Transport :La ville est desservie par l'Autoroute A3 qui relie Rabat à Casablanca, et qui est considérée comme l'autoroute payante la plus fréquentée en Afrique (32.000 véhicules/jour). Elle est aussi desservie par la voie ferrée : Le TNR qui fait la liaison Casablanca Rabat. La Nationale 1 traverse aussi la ville de Fedala. Mohammedia béneficie d'une couverture assez bonne des bus, on trouve les lignes : 800,900,905,906,400,404,01,02 et 32D(résérvé aux étudiants de Mohammedia à l'universitée de Casablanca).Vie étudiante :Il y a environ 15 écoles primaires (public) et 13 collèges et lycées (public). Il y a aussi :Université Hassan II Faculté des sciences Faculté de droit Faculté d'economieSports :Quelques sports pratiqués à Mohammedia : voile, golf, tennis, équitation, ski nautique, surf, cyclisme, courses automobiles, plongée, chasse sous marine, chasse, pêche, surf casting, pêche au gros, ball trap.Clubs :Chabab Mohammédia et l'Union de Mohammédia sont deux clubs de football qui évoluent actuellement en GNF 2. Elmajd elle , évolue dans la 3e division.Infrastructures :Stade Bachir, un des célèbres stades marocains de football. Les courts du Royal Tennis Club de Mohammedia, un club de renommée international. Une salle omnisport à Mohammedia verra le jour début 2009. Grace a cette salle, le conseil de la ville veut cibler les adolescents de 12 à 18 ans.Festivals :Depuis l'année dernière (2007) , la ville de mohammédia abrite chaque mois de Juin un festival : Le Festival Des Fleurs . Pour ce festival , le conseil de la ville débloque un important investissement .

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammedia

ville de Beni Mellal :

une ville du Maroc entre le Moyen Atlas et la plaine de Tadla, au centre du pays. Située sur l’axe routier des villes impériales Fès et Marrakech, elle est ouverte sur le sud marocain via les provinces d’Errachidia à l'Est, de Khénifra au Nord-Est et de Ouarzazate au Sud-Ouest. La ville comptait 163 248 habitants en 2004.Géographie et climat :Beni Mellal se situe au pied du mont Tassemit (« le mont du froid ») à une altitude allant de 500 à 950 mètres. Le climat de la région est très continental, avec une pluviométrie qui varie selon les années de 300 à 750mm par an .La température devient négative à partir de janvier avec des chutes de neige dans les reliefs au dessus de 1000m et il peut neiger aussi au dessus de 500m mais rarement comme on a vu en 1974 ou la neige a été aperçu dans la ville de Beni Mellal a 620m. L'été est très chaud à cause des vents brûlants du sud-est (chergui) qui s'abattent sur la région et font monter le mercure au-delà des 40°C (47°C en juillet 2007) et peut finir par des orages rafraîchissant le sol surchauffé.Histoire :La ville date de 1688, l'époque ismaélienne. Moulay Ismail construisit aussi la forteresse de Tadla et ses remparts toujours visibles et intacts, ainsi que la kasbah. Dans le quartier du Soumaa, se trouve un minaret qui date de l'époque almoravide. En montant vers la montagne, se trouve Ain Asserdoun (source appelé l'œil du mulet ou la source du mulet, car ain ; veut dire œil ou source en arabe) avec ses petites chutes. S'y trouve aussi Borj Ain (appelé "ksar" en arabe, château], qui est une petite forteresse qui surplombe Ain Asserdoun, et qui était une forteresse pour garder cette dernière. Cette forteresse, offre une vue sur la ville de Beni Mellal, au milieu des vergers d'oliveraies et d'orangers, ainsi qu'une vue sur l'ensemble de la plaine de Tadla. Beni Mellal était connue sous le nom de Day. Juste à côté de Day, une autre petite ville est née : Soumaa. La Soumaa est une zaouïa fondée par Sidi Ahmed Ibn Kassim Soumai, dans le XVIe siècle. Cette zawiya a eu un grand rôle dans cette région. La fusion de ces deux petites villes a donné le Beni Mellal actuel.Économie :La Superficie Agricole Utile (SAU) s’étend sur 583.684 ha, soit 34% de la superficie globale. La superficie irriguée occupe 31% de la SAU. L’occupation des terres agricoles est dominée par les principales cultures céréalières (blé dur, blé tendre, orge et maïs) avec 69% de la SAU ; participant à raison de 14,8% à la production nationale. Les cultures industrielles, notamment la betterave et le coton, qui n’occupent que 3% de la SAU contribuent avec 35% à la production nationale. Quant aux plantations fruitières, les productions agrumicoles et oléicoles représentent respectivement 20% et 19% de la production nationale. Concernant la production laitière, la région contribue à hauteur de 17,2% de la production nationale.La région de Tadla-Azilal est aussi une région à vocation d’élevage. L’effectif du cheptel est de 2.041.343 têtes dont 1.082.052 à Beni Mellal et 959.291 à Azilal.Le cheptel de la région se répartit comme suit :• 181.992 têtes de bovins dont 132.835 à Beni Mellal et 49.175 à Azilal ; • 1.296.839 têtes d’ovins dont 791.844 à Beni Mellal et 504.995 à Azilal ; • 562.464 têtes de caprins dont 157.373 à Beni Mellal et 405.091 à Azilal.Concernant le secteur forestier, il occupe une superficie globale de 500.106 ha, soit 29% de la superficie totale de la région. Les forêts naturelles représentent 97% de la superficie forestière de la région. L’essence principale est le chêne vert avec 60% de la superficie forestière.L’industrie, l’artisanat et les minesLe secteur de l’industrie est dominé par l’agro-industrie qui regroupe 64 établissements et occupe 2.368 employés permanents. La production totale de ces unités est comptabilisée à plus d’un milliard de Dirhams. Quant au secteur artisanal régional, il comprend 11 coopératives et emploie 7.400 artisans.Le secteur minier est caractérisé par une production de 4.812 tonnes dont 20% sont destinées à l’exportation.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Beni_Mellal

ville d'Al Hoceïma :

Villa Sanjurjo en espagnol) est une ville amazighophone rifaine située sur la côte nord-est du Maroc (mer Méditerranée). Elle compte environ 83100 habitants et 256723 (dans l'agglomération d'al hoceima) .Cette ville a connu un débarquement espagnol en 1925 : le Débarquement d'Al Hoceïma.Son climat est de type méditerranéen : l'été est sec et chaud, les hivers pluvieux et frais.Orientée vers la pêche et le tourisme, Al Hoceima est situé dans le Rif, chaine montagneuse peu élevée qui s’étend de Tetouane (prés de Tanger) jusqu'à la frontiére algérienne et les tribus rifaines des Ayt Iznassen et Ikebdanane.Al Hoceima, qui est l'une des plus grandes stations balnéaires du Maroc et d'Afrique du Nord, est située au large de nombreuses îles, comme les minuscules îles de Sabadia et surtout de très nombreux petits îlots rocheux.Al Hoceima est une ville surtout connue pour son histoire de ville rebelle contre le pouvoir colonisateur espagnole dont le chef été Abdel'karim Al Khattabi ( issue de la tribu bni waryegh) président de la république tribal du Rif et rebelle et de nos elle connue aussi pour ses magnifiques plages méditerranéennes (Quemado, Sfiha, Calabonita, Tara Youssef, Cala Iris, Matadero, Imoud, Izdi, Sswani, Spalmadiro,boussekkour....).Dans la nuit du Lundi au mardi 24 fevrier 2004, un violent seïsme d'une magnitude de 6,3 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a ravagé une partie de la ville ainsi que d'autres petites localités avoisinantes, tel Imzouren. Le bilan définitif de ce séisme qui a choqué l'opinion marocaine est de 629 morts, 926 blessés et 15 230 sans abri, selon le communiqué du 04/03/04 du ministre de la communication Nabil Benabdallah. Un vaste programme de relogement et d'infrastructures a depuis été lancé dépassant largement l'ambition de réparer les dégats subis par le tremblement de terre.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Al_Hoceima

ville de Tétouan :

Titwan déformation du mot Tittawen en Amazigh Rifain (Tarifit), pluriel de Tit = oeil ou source) est la capitale et le centre culturel de la région du Tanger (Tanja) au nord du Maroc ; elle est considérée comme la ville la plus andalouse du royaume. Depuis 1999, elle est devenue la résidence estivale principale du Roi Mohammed VI.La ville est située dans le Rif dans le Pays de Jebala qui est la partie Ouest du Rif, à environ 40 kilomètres à l'est de la ville de Tanger et à proximité du détroit de Gibraltar. Elle est située dans une vallée (la cluse de Tétouan) creusée par l'oued Mhannech dans les montagnes de la chaîne calcaire du Rif au nord et au sud. Près de Tétouan, on trouve plusieurs villes côtières très touristiques comme Mediek et Martil, et des villages de vacances comme Marina Smir et Cabo Negro.La Wilaya de Tétouan s'étend sur une superficie de 10375 km².En 2004, la population de la ville comptait 320 539 habitants (277 516 en 1994). La province comptait 624 399 habitants. Après Tétouan, les villes les plus peuplées sont Fnideq (53 559 habitants), Martil (39 041 habitants), Mdiq (36 596 habitants) et Azla (12 611) [1]. Histoire :La présence de l'Homme dans la région de Tétouan date du Néolithique (5000 ans av. J.-C.), comme le prouvent les industries ibéro-maurusiennes trouvées dans la grotte de Taht El Ghar au sud de la ville, et dans El Ghar Lakhal près de Ceuta. [2]La ville existe depuis le IIIe siècle av. J.-C., des vestiges des ères romaines et phéniciennes y ont été trouvés, provenant de la ville antique de Tamuda. Les Phéniciens quant à eux établirent un comptoir à l'embouchure de l'Oued Martil [3][4].Le site de la ville est mentionné la première fois par le géographe andalou Abou Oubayd Al Bakri au XIe siècle, puis par des sources Almohades au XIIe.Vers 1305, une ville fortifiée est établie par le sultan Merinide Abou Tabit. Elle sert de base pour attaquer la ville de Ceuta. En 1399, la ville est détruite par les Espagnols afin d'arrêter les attaques des pirates pour lesquels la ville constituait une base arrière.C'est surtout l'occupation de Ceuta par les portugais en 1415, principale ville du Nord du Royaume de Fès, qui va accélérer le développement de Tétouan en tant que base stratégique pour mener les campagnes militaires contre les occupants et aussi pour servir de port principal vers la Méditerranée.Selon l'historien Skirej, en 888 h (1483), 80 mauresques venus de Grenade avaient commencé à construire des maisons dans la partie dénommée Al Balad, mais étaient harcelés par la tribu des Beni Hozmar qui revendiquait la propriété du site. Ayant été informé de leurs plaintes, le Sultan Mohammad Ach-Chaikh Al Wattassi (m en 910 h, 1504) leur prêta 40 000 Mithqal et envoya 40 gardes de Fès et 40 du Rif pour les protéger. Il écrivit au gouverneur de Chefchaouen, Moulay Ali Ben Moussa Ben Rached El Alami (m. en 917 h, 1511), fondateur de la ville, pour lui demander de leur envoyer une personne compétente pour construire une muraille de protection. C'est ainsi que Mohammed ben Ali Al Mandari (m en 900 h, 1494), un commandant d'origine andalouse rejoignit la ville dont il deviendra gouverneur et architecte. Il est considéré comme le vrai fondateur de la ville.En 1492, la Reconquista (reconquête de l'Espagne) se termine avec la chute de Grenade qui chasse du Sud de l'Espagne des milliers de musulmans et juifs qui s'installèrent dans la ville.La population s'est trouvée augmentée également par l'expulsion massive des Mauresques par Felipe III en 1609 [5].Ensuite, la ville connaît au XVII et XVIII siècles un grand essor grâce à son statut de port méditerranéen (Martil) par lequel transitent les marchandises vers ou provenant de la capitale Fès, les autres ports marocains étant sous occupation portugaise jusqu'au début du XVIIIe siècle. De nombreux consulats y furent établis.Par la suite, la ville connaîtra un grand déclin, dont les causes sont d'ordre principalement politique. L'activité commerciale portuaire ainsi que les consulats seront finalement transférés à Tanger, port pouvant accueillir des navires plus grands. Après une grande épidémie de peste (septembre 1818 à mai 1819) qui fit 6259 décès, soit le quart de la population de la ville [6], la ville fut envahie par l'armée espagnole de 1859 à 1862, ce qui a conduit à l'arrêt des activités commerciales et à la fuite de la population, en particulier des commerçants juifs, partis à Gibraltar et à Oran.Après l'occupation espagnole en 1913, Tétouan devient la capitale du Nord du Maroc et le restera jusqu'à la signature de l'accord d'indépendance le 7 avril 1956.Ethnographie :La société tétouanaise était au début essentiellement constituée de Mauresques musulmans et juifs, auxquels se sont joints des familles de hauts fonctionnaires fassis envoyés par le Sultan. L'exode rural et l'activité commerciale ont vu l'installation de nombreuses familles Jbalas , des tribus voisines (Beni Hozmar, Beni Maadane, Beni Said, Ghomara, Beni Idder etc.). La ville a connu également l'arrivée de nombreuses familles algériennes qui ont enrichi la société par leur musique et leur patisserie à recettes turques. La composante rifaine est devenue nombreuse (Beni Ouriaghel), attirée par l'activité commerciale de la ville et fuyant les conditions montagnardes défavorables du Rif central. Les années 1960 ont vu diminuer rapidement le nombre de juifs[1], partis en Israel ou en Espagne, ainsi que les familles espagnoles qui étaient restées après l'Indépendance.Comme dans le reste des villes andalouses du Maroc (Rabat, Salé, Chaouen et Fès), beaucoup de familles portent encore des noms mauresques (Moriscos), correspondant en général à des surnoms évoquant des lieux, comme Torres, Molina, Castillo, Aragon, Medina, Paez, Baeza, Morales etc.Monuments et architecture :Les quartiers de Tétouan appartiennent à 3 types de styles architecturaux différents: le style andalou (la Medina); le style espagnol du début et du milieu du 20ème siècle (Ensanche) et le style d'après l'indépendance (quartiers périphériques). Chaque style comporte des variantes plus ou moins importantes en relation avec l'évolution des styles et des matériaux utilisés.La Médina :La Médina (ancienne ville) de Tétouan est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle occupe aux yeux des spécialistes la première place de toutes les médinas du Maroc.Le principal élément de la Médina est constitué par les remparts datant de la fin du XVe siècle qui entourent la ville. Ces remparts laissent le passage à travers 7 entrées qui sont: Bab El Oqla, Bab Saaida (vers l'Est), Bab Mqabare et Bab Ejjyafe (vers le Nord), Bab Nouader (vers l'Ouest), Bab Toute, Bab Remouz (vers le Sud). A l'intérieur de la ville, les ruelles sont pittoresques et grouillantes de monde. Les principaux quartiers, datant de la construction de la ville, sont: Laayoune, Essania, Trankat, Rbat Aala, Bled, Rbat Asfal et Mellah.Les maisons de la Médina sont généralement très bien conservées par les descendants des propriétaires. Certaines ont bénéficié d'un programme de réhabilitation financé par la Junta de Andalucia. Du point de vue architectural, les maisons sont généralement constituées [7] : (i) d'un rez-de-chaussée avec un couloir d'entrée (Zaguan, Dehliz) donnant sur un patio (Sahn), sur lequel s'ouvrent 2 ou 3 chambres fermées (bit), un salon ouvert (maqâad), la cuisine et les services; et (ii) d'un étage avec des chambres (ghorfa). Temporellement, les maisons obéissent à deux styles architecturaux différents:• celles du XVIIe siècle comportent un patio avec des piliers et des colonnes (8 ou 12) supportant des arcades. La décoration est généralement austère. • celles du XIXe siècle utilisent les traverses de fer qui supportent l'étage. Les maisons peuvent comporter ou non un jardin (Riad). La décoration est riche, utilisant les mosaïques de Fès, le bois peint etc.Ces maisons, ainsi que les bâtiments publics, ont longtemps été desservis en eau potable à travers un réseau de canalisations depuis les sources de la ville. Ce réseau, appelé Skundu (déformation de l'espagnol segundo), a été développé par Ali Al Mandari en personne, qui a construit la ville le long d'une ligne de sources prenant naissance au pied du Jbel Dersa. Ce dispositif ingénieux, dont seuls avaient le secret pour des raisons sécuritaires le Gouverneur et l'ingénieur principal de la ville, alimentait toutes les maisons ainsi que les fontaines publiques, les mosquées, les hammams etc. grâce à la topographie en pente de la ville[8]. Bien que très détérioré par les canalisations modernes, certaines maisons gardent encore des fontaines de cette eau limpide.Outre les maisons tétouanaises, plusieurs mosquées, zaouias et places publiques et commerciales peuvent être visitées :Places : El Feddane (cœur de la ville sur lequel donne le Méchouar), Ghersa El Kébira (place de commerce varié), El Usâa (petite place pittoresque) Rues : Tarrafine (boutiques de bijoux) Mosquées : Al Jamaa Al Kabir (Grande Mosquée) Écoles traditionnelles : Madrasat Lukach ; Zaouias : Sidi Ali ben Raissoun, Harraq, Abdellah El Hajj Bakkal,... Souks : Mesdaa (épices, fromages), Saquia El Fouqia (vêtements),...El Ensanche :Situé à l'ouest de la Medina, le quartier d'El Ensanche (prononcé Chanti par la population locale) représente le style architectural typique pendant le Protectorat espagnol. Il comporte essentiellement des immeubles de 5 étages avec des commerces au rez-de-chaussée. Certains bâtiments ont été réhabilités dans le cadre du programme de réhabilitation des bâtiments de Tétouan. L'intérieur est de type méditerranéenn, avec un couloir sur lequel s'ouvrent les chambres, les salons et les services. Les bâtiments peuvent être construits en complexe avec un espace vert central (cas de Pabellones de Varela).Les quartiers périphériques [modifier]Au cours de la période post-coloniale, la ville a connu un important exode rural, et une expansion des constructions à la périphérie de la ville. Si les maisons des anciens habitants obéissent aux règles de construction tétouanaises modernisées (Bab El Oqla, Ziyyana), les autres maisons n'ont aucun style particulier. Il s'agit en général d'un R + 2 carré, avec commerce au rez-de-chaussé sans décoration. C'est le cas des quartiers de Touilaa (émigrants), Saniat Errmel, Sidi Talha (Barrio Malaga) etc.. D'autres quartiers périphériques, cas de Korat Essbaa, Touilaa haut, Dersa et Samsa sont du type clandestin (constructions sans autorisation). Récemment, la ville a connu une meilleure planification, matérialisée par le développement de bâtiments modernes de 10 étages, situés surtout le long de l'avenue des FAR, et des zones de villas au sud de l'aéroport.Économie :Longtemps liée au commerce international à travers le port de Martil, l'économie actuelle de Tétouan repose essentiellement sur le petit commerce et le tourisme balnéaire à clientèle surtout marocaine.Les unités industrielles, cantonnées au Quartier industriel de Martil, sont peu nombreuses et modestes. Cependant, plusieurs briqueteries sont installées dans la plaine de Martil sur la route de Oued Laou. De même, la région abrite une importante unité de production de ciment ainsi que de nombreuses carrières et d'unités de concassage, qui alimentent la région en matériaux de construction.L'infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide. Une partie de la population vit encore du commerce de produits de contrebande ramenés de Ceuta, mais cette activité connaît un déclin notable en raison de l'amélioration de la qualité des produits marocains. Faute de travail, une grande partie des jeunes ont émigré vers l'Europe, en particulier vers l'Espagne, les Pays-Bas et l'Allemagne.Le développement de Tétouan s'articule aussi autour de:L'autoroute Tétouan - Fnideq La voie express Tétouan - Tanger Le port Tanger Med et sa zone franche Oued Negro à Fnideq Les investissements étrangers directs des groupes mondiaux dans les secteurs touristiques, notamment le géant espagnol FADESA Les transferts des marocains résidents à l'étranger La proximité géographique de L'EuropeCulture et art :Tétouan est d'abord un centre universitaire puisqu'elle abrite la Présidence de l'Université Abdelmalek Saadi (à Martil), la Faculté des Sciences (Tétouan), la Faculté de Lettres et Sciences humaines et la Faculté de Droit (à Martil), qui accueillent les étudiants des régions de Tanger, Tétouan, Larache, Chefchaouen, ainsi que l'École Normale Supérieure (Martil).Elle dispose de nombreux espaces à caractère culturel:L'Institut des Beaux-Arts La Bibliothèque Générale La Maison de Culture Le Musée archéologique Le Conservatoire International de Musique Les Centres Internationaux de langues (Français, Espagnol, Anglais, Allemand, Hollandais...) Les grandes Bibliothèques Des bibliothèques et archives privés (Daoudiya, Bennouna, Torrès) Sur le plan musical, Tétouan est également un centre de rencontre de plusieurs styles :la musique andalouse (Al Aala), principal genre de la ville, anime toutes les occasions festives. Le style classique hérité de l'école de Rabat, a été modernisé par Mohammed El Arbi Temsamani. Les principaux instruments sont le violon, le luth et les percussions (Tar et Derbouka). Le piano et les cuivres (saxophone et clarinette) ont été introduits par Temsamani. la musique d'origine algérienne est également présente par ses Qsaid de type Zendani, chantées par Mennana El Kharraz et Zohra Bettioua, surtout lors des réunions féminines. la musique rurale montagnarde est représentée par la Taqtouqa, la Aayta et Alala-Yillali. Les instruments principaux sont ici le violon, le luth, le Guembri et les percussions. Un danseur déguisé portant un plateau à thé accompagne presque toujours l'orchestre. Ce style a été modernisé et largement popularisé par Abdessadaq Chqara. Sur le plan de l'art culinaire, la cuisine tétouanaise est réputée par sa qualité et sa variété. Ses plats, issus de la combinaison de nombreuses recettes (fassies, andalouses, rifaines, algériennes, juives,...), sont réputés à travers le Maroc, notamment avec ses salés-sucrés (poulet aux tomates caramélisées par exemple). La Pastilla tétouanaise, contrairement aux autres régions, ne comporte pas d'amandes. Les pâtisseries comportent des variétés spécifiques comme la Faqqassa, le Bechkettou (Bizcocho) khobza (cake), le Bechkettou pwiwa (cake non levé), les Qfafel, et les Qrachel préparés durant les fêtes de l'Aid, ou des variétés marocaines avec des retouches locales, comme le Kaab el ghazal décoré.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/tétouan