Peu après le séisme de 1960, le projet de reconstruction de la ville d’Agadir verra le jour sous l’impulsion royale et porté par la volonté des sinistrés de tourner cette page douloureuse d’histoire. Le centre de la Nouvelle Ville siègera à 3 kilomètres au sud de l’ancienne Médina avec des artères parallèles, une nouvelle vision architecturale, et le plan urbain d’une petite cité balnéaire.
Certains bâtiments antérieurs au tremblement de terre donnent à des sites mal exploités par les professionnels du tourisme une petite touche historique. Nous en avions fait un tour d’horizon dans cet article : Agadir, 48 ans après…
Agadir restera longtemps une petite ville touristique connu pour son calme, son port de pêche et ses productions agricoles. Feu Hassan II en fera la capitale économique du sud après l’indexation du Sahara au territoire marocain, mais la ville ne connaîtra son boom actuel qu’avec la ferme intention de Sa Majesté Mohammed VI d’en faire un aimant à investisseurs et hôteliers.
Port de Pêche Agadir
Depuis, Agadir est un chantier constant avec des aménagements touchant sa voirie, ses grands équipements, son esthétique et l’amélioration du cadre de vie de ses habitants.
Des avenues rajeunies :
L’expansion qu’a connue Agadir ces dernières années n’était pas prévue, et les principales avenues de la ville en témoignent bel et bien. Après avoir grignoté bien des trottoirs pour fluidifier la circulation, la municipalité s’est occupée du réaménagement des voies les plus fréquentées (Mohamed V, 20 Août, Cheikh Saâdi, Al Mouqaouama) en élargissant certaines, en revoyant leur éclairage, et en aménageant de nouveaux passages piétons.
L’axe Agadir-Bensergaou s’est vu offrir une seconde jeunesse avec une voie élargie, une piste cyclable ressuscitée, et des bords de route reboisés. Tout comme les quartiers périphériques de Aït Taoukt, Tikiouine et Anza qui suscitent l’intérêt des dissidents de la ville.
Les grands équipements :
Qui dit grands équipements, dit Souk Al Had, décharge publique et gare routière.
La bête noire de la commune d’Agadir a toujours été sa décharge publique. Chaque nouveau terrain de décharge s’avérait plus onéreux que son prédécesseur, situé à un emplacement inapproprié, donc rapidement rattrapé par l’urbanisation, et avec des répercussions écologiques désastreuses.
Le site de Bikarane qui sera bientôt abandonné est la preuve éloquente d’une gestion pitoyable du bien public. Il sera fort heureusement réhabilité par le conseil communal qui sécurisera la décharge contre le feu et les explosions (accidentels ou criminels) causées principalement par les émanations de méthanes. La zone sera ensuite nettoyée et replantée pour une meilleure insertion paysagère.
Dans le cadre d’une convention intercommunale regroupant 8 communes du Grand Agadir (Agadir, Inezgane, Aït Melloul, Dcheira, Drarga, Aourir, Laqliâa et Temsia), le projet d’une décharge publique contrôlée est sur de très bonnes
Outre l’exploitation d’un nouveau site en tenant compte des impacts environnementaux, qui seront aux dires des responsables communaux “limités”, la gestion de cette nouvelle décharge reviendra à un organisme privé spécialiste du domaine pour une durée de 10 ans.
L’ouverture de la nouvelle gare routière sonne le glas d’une époque où le quartier de Talborjt était squatté par les pots d’échappement des autocars et les voyageurs en transit. Cette déportation n’a pas fait que des heureux mais promet une nouvelle jeunesse au Down Town gadiri.
Et non loin de là, le Souk arbore sa nouvelle charpente métallique et son réseau d’incendie si vital. Tout le monde se rappelle des dégâts infligés maintes fois dans le passé aux commerçants non assurés…
L’embellissement de la ville :
Dans le cadre du dynamisme qui la caractérise, la ville d’Agadir s’est payé les services du designer et architecte Hicham Lahlou pour avoir sa nouvelle identité visuelle à travers un logo représentant la baie, la montagne, le soleil, la modernité et la tradition, ainsi qu’un mobilier urbain mis en place petit à petit (luminaires, kiosques, bancs publics…)
La “nouvelle corniche” dont tout le monde parle joindra très prochainement la Promenade Tawada et sa Marina au front de mer, à l’autre côté de la baie, offrant aux amoureux de la marche à pied 5 kilomètres de plus pour rallier Agadir Oufella à Oued Souss. Le premier tronçon est en phase de finalisation tandis que le deuxième est prévu pour cette année.
Les espaces verts occupent une place de plus en plus importante au niveau du plan urbain avec des réaménagements qui touchent Anza, le Centre-ville, El Houda… sans oublier les bordures de routes et les squares qui visent à embellir la ville et la rendre plus conviviale.
La Casbah d’Agadir Oufella a été complètement anéantie par le tremblement de terre de 1960. Reconstruite partiellement au fil des années, c’est aujourd’hui le site le plus visité de la ville. Ce qui encourage les acteurs communaux à entreprendre un projet de réhabilitation en finalisant l’aménagement de la route d’accès, des chemins pédestres et de l’éclairage, en restaurant les murailles, en régénérant la flore du site qui compte plusieurs espèces endémiques, et en entamant des fouilles archéologiques en collaboration avec la Faculté des Lettres d’Agadir
L’amélioration du cadre de vie des habitants :
Parmi les initiatives entreprises par le conseil communal pour participer à l’évolution du champ socioculturel de la ville, et après une réflexion auprès d’universitaires, d’associations et d’artistes, le concept de Maison de Quartier voit le jour.
L’objectif premier de ces établissements dont certains sont déjà opérationnels (El Houda, Zaitoune) tandis que d’autres le seront très prochainement (Ibn Zaydoun, Fidia et Salam) est de fournir aux habitants un espace pour diverses activités (sport, théâtre, arts plastiques…) tout en leur inculquant une culture de partage et d’intérêt collectif.
Ces réformes touchent également les équipements sportifs de la ville avec la remise à niveau des espaces sportifs existants et la construction de nouveaux terrains de sport pour les jeunes.
Dans ce cadre, la ville d’Agadir tente de se “réapproprier” le terrain non viabilisé et mal fréquenté longeant Talborjt 2 à travers le projet Espace Ibn Zaydoun (terrains de sports, Maison de Quartier, parc pour enfants, parking et espaces verts).
Les chantiers entrepris à Agadir ne se limitent pas à cette liste loin d’être exhaustive, et touchent divers niveaux de la société. Mais il faut garder à l’esprit qu’il reste encore beaucoup à faire et que sans l’investissement de tous les acteurs de la ville, des responsables jusqu’aux citoyens, le développement d’Agadir et sa région ne sera jamais à la hauteur de nos attentes.
source : http://www.agadir-souss.com/2008/03/12/grands-chantiers-agadir/
samedi 10 janvier 2009
ville de rabat:
Rabat a une longue vocation de ville phare. Au XIIème siècle, Yacoub el-Mansour, le grand conquérant Almohade, l'avait élue pour symboliser sa splendeur. Mais l'histoire était déjà passée à Rabat. Les Mérinides (XIII et XIVème siècle) lui rendaient hommage en bâtissant la nécropole de Chellah sur l'antique cité romaine de Salé.
L'histoire resurgit à Rabt au détour d'une ruelle, devant une échoppe de babouches et de poufs qui embaume le cuir, dans une vente de tapis à la criée. Elle imprègne chaque pierre de la casbah des Oudaïas, forteresse d'indomptables corsaires andalous du XVIIème siècle. Rien de plus exaltant que d'imaginer leurs vies trépidantes, délicieusement installé au café maure en dégustant cornes de gazelle et thé à la menthe, et de laisser son regard se perdre, au loin, sur les barques qui dansent dans l'Oued Bou Regreg au pied des remparts de Salé.
Vous découvrirez ici quelques photos sélectionnées de Rabat. Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Les photos s'ouvrent dans une nouvelle fenêtre. Une fois la photo agrandie visionnée, fermer la fenêtre pour revenir à la présente page. Et n'oubliez pas que cette dernière est amenée à s'enrichir de nouvelles photos au fur et mesure .
En revanche, si vous souhaitez vous imprégner de l'atmosphère d'une médina traditonnelle comme il en existe de nombreuses au Maroc et dans le Maghreb de manière générale, visitez celle de Rabat, elle vous comblera.
Bordée au nord par le Bouregreg, protégée de l'océan à l'Ouest par les murs d'enceintes de la Kasbah des Oudaya, elle est ceinturée à l'Est par les murailles Almohades, et au Sud par le mur des Andalous qui sépare la ville nouvelle de la ville ancienne.
Rares sont les médinas aussi bien protégées que celle de Rabat. Ce sont les Moriscos, ces Andalous chassés d'Espagne par Philippe III au XVIIème siècle et réfugiés à Rabat qui ont créé la médina.
Le territoire situé à l'intérieur de l'enceinte Almohade étant trop vaste et trop difficile à défendre, ils ont érigé un mur, le "mur des Andalous" long de 1400 mètres, et ont nommé aussitôt ce nouvel espace "Salé le Neuf" par opposition à "Salé le vieux" (l'actuelle Salé).
A l'Est, le long des murailles Almohades du XIIème siècle édifiées par Yacoub El Mansour, on pénètre dans la médina par deux portes monumentales, Bab El Alou et Bab El Had
Le Mur des Andalous et le marché central:
Le long du Mur des Andalous (actuelle avenue Hassan II), plusieurs portes ont été percées mais seules deux portes sont dans leur état initial. La plus typique et la plus élégante est Bab Chellah qui vous plonge au coeur de la médina.
La médina n'a pa subi de modifications majeures depuis sa création.
En faisant de Rabat la capitale du Maroc, Lyautey, comme dans les autres grandes villes du pays, n'a pas souhaité modifier l'aspect de la médina.
Il a imposé à Henri Prost, le grand urbaniste du protectorat, de ne pas toucher à ces quartiers. Ce souci de ne pas détériorer le patrimoine architectural et culturel du Maroc était à son honneur, mais il a eu un grave inconvénient.
En séparant villes européennes et médinas, on a rejeté à l'extérieur des villes les populations nouvelles venues des zones rurales et qui n'ont pas trouvé de place à l'intérieur des médinas. Les bidonvilles, le mal actuel du Maroc, sont nés pendant le protectorat et sont, malheureusement, une conséquence de cette politique.
Quelques modifications ont cependant été apportées à la médina de Rabat, notamment lors de la création à l'emplacement de l'Ousaa, marché local traditionnel, d'un marché couvert à l'occidentale. Une partie du mur Andalou fut détruit à cet effet pour créer une ouverture vers ce marché, depuis l'avenue longeant le mur des Andalous.
Le marché central construit au début du XXème siècle subsiste encore et offre une alternative au souk traditionnel.
La médina a une superficie d'environ 50 hectares, il est donc facile de s'y repérer et de s'y déplacer sans prendre le risque de s'égarer. Ici, point n'est besoin de guide, et personne ne vous le proposera.
Trois rues principales traversent la médina : une rue parallèle au mur des Andalous, la rue Souika qui devient rue du Souk Sebbate, et à ses deux extrémités deux voies perpendiculaires, la rue Sidi Fatah vers le Boulevard El Alou, et la rue des Consuls qui vous emmènera à la casbah des Oudaya.
Rabat n'est pas dépourvue de centres commerciaux occidentaux (l'hypermarché Marjane et des supermarchés à l'Agdal). Pourtant, les Rbatis sont encore nombreux à emprunter cet axe commerçant qu'est la rue Souika (petit souk) et Souk Sebbate (souk aux chaussures).
Les touristes lui préfèreront la rue des Consuls. Bordée d'échopes de marchands et d'artisans, de kissaria, elle propose des articles nettement moins chers mais tout aussi jolis qu'à Fès ou Marrakech.
La rue Sidi Fatah:
Cette rue part du quartier du marché central et arrive jusqu'au boulevard El Alou. Elle n'est commerçante que dans sa première partie où elle accueille magasins de vêtements et kissaria de bijoutiers.
Les familles nobles de Rabat y avaient leurs demeures. La rue porte le nom d'un Saint, Sidi Fatah, venu d'Andalousie au XVII ème siècle.
Cette rue est celle qui abrite le plus de marabouts et de mosquées, certaines très discrètes qu'on devine à peine. La plus célèbre et sans doute une des plus élégantes de tout le Maroc est la mosquée Moulay Mekki, avec son minaret octogonal, le seul ainsi conçu de tout le Maroc.
source : http://www.rabat-maroc.net/medina/la%20medina.htm
L'histoire resurgit à Rabt au détour d'une ruelle, devant une échoppe de babouches et de poufs qui embaume le cuir, dans une vente de tapis à la criée. Elle imprègne chaque pierre de la casbah des Oudaïas, forteresse d'indomptables corsaires andalous du XVIIème siècle. Rien de plus exaltant que d'imaginer leurs vies trépidantes, délicieusement installé au café maure en dégustant cornes de gazelle et thé à la menthe, et de laisser son regard se perdre, au loin, sur les barques qui dansent dans l'Oued Bou Regreg au pied des remparts de Salé.
Vous découvrirez ici quelques photos sélectionnées de Rabat. Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Les photos s'ouvrent dans une nouvelle fenêtre. Une fois la photo agrandie visionnée, fermer la fenêtre pour revenir à la présente page. Et n'oubliez pas que cette dernière est amenée à s'enrichir de nouvelles photos au fur et mesure .
En revanche, si vous souhaitez vous imprégner de l'atmosphère d'une médina traditonnelle comme il en existe de nombreuses au Maroc et dans le Maghreb de manière générale, visitez celle de Rabat, elle vous comblera.
Bordée au nord par le Bouregreg, protégée de l'océan à l'Ouest par les murs d'enceintes de la Kasbah des Oudaya, elle est ceinturée à l'Est par les murailles Almohades, et au Sud par le mur des Andalous qui sépare la ville nouvelle de la ville ancienne.
Rares sont les médinas aussi bien protégées que celle de Rabat. Ce sont les Moriscos, ces Andalous chassés d'Espagne par Philippe III au XVIIème siècle et réfugiés à Rabat qui ont créé la médina.
Le territoire situé à l'intérieur de l'enceinte Almohade étant trop vaste et trop difficile à défendre, ils ont érigé un mur, le "mur des Andalous" long de 1400 mètres, et ont nommé aussitôt ce nouvel espace "Salé le Neuf" par opposition à "Salé le vieux" (l'actuelle Salé).
A l'Est, le long des murailles Almohades du XIIème siècle édifiées par Yacoub El Mansour, on pénètre dans la médina par deux portes monumentales, Bab El Alou et Bab El Had
Le Mur des Andalous et le marché central:
Le long du Mur des Andalous (actuelle avenue Hassan II), plusieurs portes ont été percées mais seules deux portes sont dans leur état initial. La plus typique et la plus élégante est Bab Chellah qui vous plonge au coeur de la médina.
La médina n'a pa subi de modifications majeures depuis sa création.
En faisant de Rabat la capitale du Maroc, Lyautey, comme dans les autres grandes villes du pays, n'a pas souhaité modifier l'aspect de la médina.
Il a imposé à Henri Prost, le grand urbaniste du protectorat, de ne pas toucher à ces quartiers. Ce souci de ne pas détériorer le patrimoine architectural et culturel du Maroc était à son honneur, mais il a eu un grave inconvénient.
En séparant villes européennes et médinas, on a rejeté à l'extérieur des villes les populations nouvelles venues des zones rurales et qui n'ont pas trouvé de place à l'intérieur des médinas. Les bidonvilles, le mal actuel du Maroc, sont nés pendant le protectorat et sont, malheureusement, une conséquence de cette politique.
Quelques modifications ont cependant été apportées à la médina de Rabat, notamment lors de la création à l'emplacement de l'Ousaa, marché local traditionnel, d'un marché couvert à l'occidentale. Une partie du mur Andalou fut détruit à cet effet pour créer une ouverture vers ce marché, depuis l'avenue longeant le mur des Andalous.
Le marché central construit au début du XXème siècle subsiste encore et offre une alternative au souk traditionnel.
La médina a une superficie d'environ 50 hectares, il est donc facile de s'y repérer et de s'y déplacer sans prendre le risque de s'égarer. Ici, point n'est besoin de guide, et personne ne vous le proposera.
Trois rues principales traversent la médina : une rue parallèle au mur des Andalous, la rue Souika qui devient rue du Souk Sebbate, et à ses deux extrémités deux voies perpendiculaires, la rue Sidi Fatah vers le Boulevard El Alou, et la rue des Consuls qui vous emmènera à la casbah des Oudaya.
Rabat n'est pas dépourvue de centres commerciaux occidentaux (l'hypermarché Marjane et des supermarchés à l'Agdal). Pourtant, les Rbatis sont encore nombreux à emprunter cet axe commerçant qu'est la rue Souika (petit souk) et Souk Sebbate (souk aux chaussures).
Les touristes lui préfèreront la rue des Consuls. Bordée d'échopes de marchands et d'artisans, de kissaria, elle propose des articles nettement moins chers mais tout aussi jolis qu'à Fès ou Marrakech.
La rue Sidi Fatah:
Cette rue part du quartier du marché central et arrive jusqu'au boulevard El Alou. Elle n'est commerçante que dans sa première partie où elle accueille magasins de vêtements et kissaria de bijoutiers.
Les familles nobles de Rabat y avaient leurs demeures. La rue porte le nom d'un Saint, Sidi Fatah, venu d'Andalousie au XVII ème siècle.
Cette rue est celle qui abrite le plus de marabouts et de mosquées, certaines très discrètes qu'on devine à peine. La plus célèbre et sans doute une des plus élégantes de tout le Maroc est la mosquée Moulay Mekki, avec son minaret octogonal, le seul ainsi conçu de tout le Maroc.
source : http://www.rabat-maroc.net/medina/la%20medina.htm
ville de Taza:
Taza s'est développée autour du couvent fortifié bâti par les Berbères au Xe siècle. Sa position stratégique entre le Rif et l'Atlas, a fait d'elle une place forte militaire convoitée par les peuples venus de l'est, désireux de conquérir les terres marocaines. Taza est passée tour à tour aux mains des dynasties qui ont accédé à la tête du Maroc.
En 1074 le sultan almoravide Youssef Ibn Tachfin prend la ville. Taza demeure sous son autorité tout au long du XIe siècle puis est enlevée en 1132 par le sultan almohade Abd al-Mumin et déclarée capitale provisoire du Maroc.
Pour lutter contre les Banû Marin des Zénètes originaires des régions présahariennes qui fonderont la dynastie des Mérinides cinquante ans plus tard, le sultan almohade fait élever une muraille autour de la médina. Les puissants rempart seront renforcés au XIVe siècle par les mérinides, puis au XVIe siècle par les saadiens.
Au XVIIe siècle, pour s'ouvrir les portes de Fès, Moulay er-Rachid s'empare de Taza. Il deviendra le premier sultan de la dynastie alaouite, toujours en place aujourd'hui.
En 1902, Rogui Bou Hamara (Rogui : prétendant au trône, Bou Hamara l'homme à l'ânesse), un notable de la cour du sultan Abd el-Aziz, revient sous une fausse identité au Maroc après un exil en Algérie. Il se fait passer pour le frère du sultan (Moulay M'hammed) et se fait proclamer sultan à Taza. Sous couvert de pieux sentiments, il conduit les berbères de la région à se révolter contre le vrai sultan. Bou Hamara reste maître de la ville pendant sept ans. Après avoir vendu aux Espagnols des concessions minières, il perd le soutien des tribus de la montagne. Il est capturé en 1909 puis livré aux fauves, fusillé et brûlé à Fès sur ordre du sultan Moulay Abd al-Hafid.
Conformément au traité signé le 30 mars 1912, Taza est placée sous protectorat français le 10 mai 1914 et demeure sous son influence jusqu'à l'indépendance.
Taza, est l'une des plus anciennes villes du Maroc . Bâtie 500 ans avant J.C, elle e situe entre deux chaînes de montagnes : le Rif au Nord et l'Atlas au sud. C'est un important passage stratégique qui lie l'Est vers l'Ouest du Maroc.
source : http://www.google.co.ma/search?hl=fr&q=article+de+ville+de+taza&start=10&sa=N
En 1074 le sultan almoravide Youssef Ibn Tachfin prend la ville. Taza demeure sous son autorité tout au long du XIe siècle puis est enlevée en 1132 par le sultan almohade Abd al-Mumin et déclarée capitale provisoire du Maroc.
Pour lutter contre les Banû Marin des Zénètes originaires des régions présahariennes qui fonderont la dynastie des Mérinides cinquante ans plus tard, le sultan almohade fait élever une muraille autour de la médina. Les puissants rempart seront renforcés au XIVe siècle par les mérinides, puis au XVIe siècle par les saadiens.
Au XVIIe siècle, pour s'ouvrir les portes de Fès, Moulay er-Rachid s'empare de Taza. Il deviendra le premier sultan de la dynastie alaouite, toujours en place aujourd'hui.
En 1902, Rogui Bou Hamara (Rogui : prétendant au trône, Bou Hamara l'homme à l'ânesse), un notable de la cour du sultan Abd el-Aziz, revient sous une fausse identité au Maroc après un exil en Algérie. Il se fait passer pour le frère du sultan (Moulay M'hammed) et se fait proclamer sultan à Taza. Sous couvert de pieux sentiments, il conduit les berbères de la région à se révolter contre le vrai sultan. Bou Hamara reste maître de la ville pendant sept ans. Après avoir vendu aux Espagnols des concessions minières, il perd le soutien des tribus de la montagne. Il est capturé en 1909 puis livré aux fauves, fusillé et brûlé à Fès sur ordre du sultan Moulay Abd al-Hafid.
Conformément au traité signé le 30 mars 1912, Taza est placée sous protectorat français le 10 mai 1914 et demeure sous son influence jusqu'à l'indépendance.
Taza, est l'une des plus anciennes villes du Maroc . Bâtie 500 ans avant J.C, elle e situe entre deux chaînes de montagnes : le Rif au Nord et l'Atlas au sud. C'est un important passage stratégique qui lie l'Est vers l'Ouest du Maroc.
source : http://www.google.co.ma/search?hl=fr&q=article+de+ville+de+taza&start=10&sa=N
ville de TIZNITE :
Le projet Aglou extension situé à 17 km de la ville de Tiznite, sur la côte atlantique, serait-il suspendu ? Selon des sources proches du dossier, aucune parcelle de ce projet ne pourrait être attribuée, du moins jusqu’après les élections de 2009. Et pour cause ! Le projet présenterait des irrégularités et aurait bénéficié à des élus et à des présidents de commune.
Ça chauffe au sein du Conseil provincial de Tiznite. Après la confrontation à couteaux tirés entre des membres de la commission provinciale qui a été constituée pour statuer sur les critères d’attribution de quelque 462 parcelles du projet Aglou extension, situé à 17 km de Tiznite, il semble que la cours des comptes se soit saisie du dossier afin de suspendre l’opération d’attribution des parcelles, a-t-on appris. En cause, la divergence portant sur le refus de certains élus de la décision qui aurait été prise par le gouverneur de Tiznit, confient des sources proches du dossier.
AINSI, au moment où l’opinion publique locale se pose de nombreuses questions quant aux critères qui ont été retenus par la commission provinciale pour la distribution des parcelles, le projet devrait être à présent suspendu. Et aucune parcelle ne pourrait être attribuée, du moins jusqu’à après les élections de 2009, affirment les mêmes sources. De l’avis de certains représentants de la société civile locale, une enquête devrait être ouverte pour examiner le mode de gestion de ce projet. Lequel serait, d’après plusieurs témoignages concordants, entaché de plusieurs irrégularités. D’ailleurs, « une action en justice a été intentée contre le Conseil provincial de Tiznit, qui aurait attribué des parcelles de ce lotissement à des élus de la ville », a-t-on rapporté à ce sujet.
Pour Abdeljabar Kastalani, parlementaire et membre de la commission, « l’attitude du Conseil Provincial de Tiznite reste pour le moins étrange dans la gestion du projet Aglou extension ». Il ajoute : « le 24 juin dernier, la Commission provinciale dont je suis membre a tenu sa dernière réunion. Une réunion dont j’avais pourtant demandé le report, car il m’était impossible d’y assister vu mes engagements à Sidi Ifni où je devais participer aux travaux de la commission d’enquête sur les incidents qui ont eu lieu dans cette ville ». « Les résultats de cette réunion ne sont pas disponibles », déplore-t-il, avant de souligner qu’à ce jour, il n’a pas pu prendre connaissance du compte rendu de cette réunion. Laquelle a été marquée, d’après lui, par l’adoption de la décision d’entamer l’attribution des parcelles du lotissement Aglou extension.
Afin de dégager sa responsabilité, le parlementaire pjdiste compte « porter une plainte judiciaire contre la décision qui a été approuvée par la commission provinciale pour l’attribution du projet Aglou extension lancé il y a deux ans », déclare au Reporter Abdeljabar Kastalani, vice-président du Conseil Provincial. Il a révélé également avoir adressé une lettre au ministre de l’intérieur, Chakib Ben Moussa afin de « protéger les biens publics et d’enquêter sur les irrégularités que présente ce projet et ce, depuis son lancement ».
Outre l’attribution des parcelles à des élus, « ledit projet contient des irrégularités », affirme-t-il. D’abord, de point de vue urbanistique, le plan de zonage initial prévoit des villas. Or, « seules 65 parmi 496 parcelles que compte le projet, sont dédiées à des villas. Le reste sera livré en îlots », conteste-t-il. Par ailleurs, et c’est là une autre irrégularité, « l’agence urbaine de la ville n’a pas été saisie pour donner son avis sur la conformité du projet et ne l’a donc pas autorisé », tient à préciser le vice président.
Situé, à 17 km de Tiznite, dans un emplacement de plus en plus prisé par les investisseurs, aussi bien nationaux qu’étrangers, le lotissement Aglou extension devait, à son lancement il y a deux ans, bénéficier à des retraités, des employés de l’entraide nationale ainsi qu’à des jeunes diplômés chômeurs de la province, rappellent des élus. Or, dénoncent des sources proches du dossier, ce sont des membres du Conseil Provincial, des présidents de communes, des agents d’autorités ainsi que d’autres personnalités très influentes de la région, qui auraient profité de ce projet. Quelque 23 membres dudit conseil auraient ainsi bénéficié de l’opération d’attribution du lotissement Aglou extension, poursuivent les mêmes sources qui mettent en cause le conseil provincial. Ce qui constitue une infraction à l’article 24 du code régissant les conseils communal et provincial qui interdit aux élus de bénéficier des projets initiés par ces institutions, a-t-on expliqué.
Interrogé sur la question, Abdallah Aqassam répond, catégorique, qu’« à ce jour aucune parcelle n’a été attribuée. La commission provinciale est toujours à l’œuvre pour collecter les données sur ce projet, avant de statuer sur les conditions de distribution des parcelles ».
Une chose est sûre, de sérieuses divergences opposent les membres du Conseil Provincial de Tiznit. Le projet Aglou extension, depuis son lancement il y a deux ans, semblait bloquer sur de nombreux points, affirment des élus de la ville. Premier désaccord : le comité provincial veut statuer sur les critères et les conditions de distribution de quelque 462 parcelles. Mais, depuis le début, ce dossier semble bloquer sur cette question d’attribution. Et c’est là où le bât blesse. En clair, le désaccord portait sur les critères et les conditions qu’il faut retenir par la commission pour l’attribution des parcelles que totalise ce lotissement. Aussi, l’attribution de certaines parcelles à des élus est-elle jugée non conforme.
Quoiqu’il en soit, le bras de fer entre des membres du conseil provincial de Tiznit soulève plusieurs questions auxquelles les Tizniti attendent d’avoir des réponses, avec l’annonce de la liste des bénéficiaires, et surtout des explications satisfaisantes. En attendant, le suspense perdure.
Pourquoi donc autant de mystère sur le projet Aglou extension ? Pourquoi n’a-t-on pas dévoilé les résultats de la dernière réunion de la commission provinciale auquel l’un des membres n’aurait pas participé ? Et sur quels critères s’est-on basé pour approuver la décision d’attribuer les 462 parcelles du projet ? Et ce, malgré l’abstention de certains membres de la commission ayant annoncé leur désaccord quant à la gestion du dossier ? Quels sont les critères d’attribution ? Des élus et des présidents de communes auraient-ils réellement bénéficié du projet ? Et pourquoi n’a-t-on pas dévoilé au grand public les listes des bénéficiaires ? Si la décision de distribuer ledit lotissement n’a pas encore été adoptée, pourquoi alors ce retard dans l’attribution depuis maintenant deux ans ? Cela ne signifie-t-il pas que le projet présenterait réellement des irrégularités qui seraient peut-être l’origine de ce désaccord entre les membres du Conseil provincial de Tiznit ? Autant de questions qui animent, ces dernières semaines, les discussions des tiznitis. Seule une enquête devant être menée par le ministère de l’intérieur et aussi par la cour des comptes, pourrait élucider l’affaire d’Aglou extension, qui semble être, pour les investisseurs, un projet alléchant. Sa situation sur la côte atlantique y est pour beaucoup. Avant la fin de cet imbroglio, le stand by reste de mise.
source : http://www.lereporter.ma/ancien/article.php3?id_article=6900
Ça chauffe au sein du Conseil provincial de Tiznite. Après la confrontation à couteaux tirés entre des membres de la commission provinciale qui a été constituée pour statuer sur les critères d’attribution de quelque 462 parcelles du projet Aglou extension, situé à 17 km de Tiznite, il semble que la cours des comptes se soit saisie du dossier afin de suspendre l’opération d’attribution des parcelles, a-t-on appris. En cause, la divergence portant sur le refus de certains élus de la décision qui aurait été prise par le gouverneur de Tiznit, confient des sources proches du dossier.
AINSI, au moment où l’opinion publique locale se pose de nombreuses questions quant aux critères qui ont été retenus par la commission provinciale pour la distribution des parcelles, le projet devrait être à présent suspendu. Et aucune parcelle ne pourrait être attribuée, du moins jusqu’à après les élections de 2009, affirment les mêmes sources. De l’avis de certains représentants de la société civile locale, une enquête devrait être ouverte pour examiner le mode de gestion de ce projet. Lequel serait, d’après plusieurs témoignages concordants, entaché de plusieurs irrégularités. D’ailleurs, « une action en justice a été intentée contre le Conseil provincial de Tiznit, qui aurait attribué des parcelles de ce lotissement à des élus de la ville », a-t-on rapporté à ce sujet.
Pour Abdeljabar Kastalani, parlementaire et membre de la commission, « l’attitude du Conseil Provincial de Tiznite reste pour le moins étrange dans la gestion du projet Aglou extension ». Il ajoute : « le 24 juin dernier, la Commission provinciale dont je suis membre a tenu sa dernière réunion. Une réunion dont j’avais pourtant demandé le report, car il m’était impossible d’y assister vu mes engagements à Sidi Ifni où je devais participer aux travaux de la commission d’enquête sur les incidents qui ont eu lieu dans cette ville ». « Les résultats de cette réunion ne sont pas disponibles », déplore-t-il, avant de souligner qu’à ce jour, il n’a pas pu prendre connaissance du compte rendu de cette réunion. Laquelle a été marquée, d’après lui, par l’adoption de la décision d’entamer l’attribution des parcelles du lotissement Aglou extension.
Afin de dégager sa responsabilité, le parlementaire pjdiste compte « porter une plainte judiciaire contre la décision qui a été approuvée par la commission provinciale pour l’attribution du projet Aglou extension lancé il y a deux ans », déclare au Reporter Abdeljabar Kastalani, vice-président du Conseil Provincial. Il a révélé également avoir adressé une lettre au ministre de l’intérieur, Chakib Ben Moussa afin de « protéger les biens publics et d’enquêter sur les irrégularités que présente ce projet et ce, depuis son lancement ».
Outre l’attribution des parcelles à des élus, « ledit projet contient des irrégularités », affirme-t-il. D’abord, de point de vue urbanistique, le plan de zonage initial prévoit des villas. Or, « seules 65 parmi 496 parcelles que compte le projet, sont dédiées à des villas. Le reste sera livré en îlots », conteste-t-il. Par ailleurs, et c’est là une autre irrégularité, « l’agence urbaine de la ville n’a pas été saisie pour donner son avis sur la conformité du projet et ne l’a donc pas autorisé », tient à préciser le vice président.
Situé, à 17 km de Tiznite, dans un emplacement de plus en plus prisé par les investisseurs, aussi bien nationaux qu’étrangers, le lotissement Aglou extension devait, à son lancement il y a deux ans, bénéficier à des retraités, des employés de l’entraide nationale ainsi qu’à des jeunes diplômés chômeurs de la province, rappellent des élus. Or, dénoncent des sources proches du dossier, ce sont des membres du Conseil Provincial, des présidents de communes, des agents d’autorités ainsi que d’autres personnalités très influentes de la région, qui auraient profité de ce projet. Quelque 23 membres dudit conseil auraient ainsi bénéficié de l’opération d’attribution du lotissement Aglou extension, poursuivent les mêmes sources qui mettent en cause le conseil provincial. Ce qui constitue une infraction à l’article 24 du code régissant les conseils communal et provincial qui interdit aux élus de bénéficier des projets initiés par ces institutions, a-t-on expliqué.
Interrogé sur la question, Abdallah Aqassam répond, catégorique, qu’« à ce jour aucune parcelle n’a été attribuée. La commission provinciale est toujours à l’œuvre pour collecter les données sur ce projet, avant de statuer sur les conditions de distribution des parcelles ».
Une chose est sûre, de sérieuses divergences opposent les membres du Conseil Provincial de Tiznit. Le projet Aglou extension, depuis son lancement il y a deux ans, semblait bloquer sur de nombreux points, affirment des élus de la ville. Premier désaccord : le comité provincial veut statuer sur les critères et les conditions de distribution de quelque 462 parcelles. Mais, depuis le début, ce dossier semble bloquer sur cette question d’attribution. Et c’est là où le bât blesse. En clair, le désaccord portait sur les critères et les conditions qu’il faut retenir par la commission pour l’attribution des parcelles que totalise ce lotissement. Aussi, l’attribution de certaines parcelles à des élus est-elle jugée non conforme.
Quoiqu’il en soit, le bras de fer entre des membres du conseil provincial de Tiznit soulève plusieurs questions auxquelles les Tizniti attendent d’avoir des réponses, avec l’annonce de la liste des bénéficiaires, et surtout des explications satisfaisantes. En attendant, le suspense perdure.
Pourquoi donc autant de mystère sur le projet Aglou extension ? Pourquoi n’a-t-on pas dévoilé les résultats de la dernière réunion de la commission provinciale auquel l’un des membres n’aurait pas participé ? Et sur quels critères s’est-on basé pour approuver la décision d’attribuer les 462 parcelles du projet ? Et ce, malgré l’abstention de certains membres de la commission ayant annoncé leur désaccord quant à la gestion du dossier ? Quels sont les critères d’attribution ? Des élus et des présidents de communes auraient-ils réellement bénéficié du projet ? Et pourquoi n’a-t-on pas dévoilé au grand public les listes des bénéficiaires ? Si la décision de distribuer ledit lotissement n’a pas encore été adoptée, pourquoi alors ce retard dans l’attribution depuis maintenant deux ans ? Cela ne signifie-t-il pas que le projet présenterait réellement des irrégularités qui seraient peut-être l’origine de ce désaccord entre les membres du Conseil provincial de Tiznit ? Autant de questions qui animent, ces dernières semaines, les discussions des tiznitis. Seule une enquête devant être menée par le ministère de l’intérieur et aussi par la cour des comptes, pourrait élucider l’affaire d’Aglou extension, qui semble être, pour les investisseurs, un projet alléchant. Sa situation sur la côte atlantique y est pour beaucoup. Avant la fin de cet imbroglio, le stand by reste de mise.
source : http://www.lereporter.ma/ancien/article.php3?id_article=6900
ville de Oujda:
est la capitale de la région de l'Oriental du Maroc, située à proximité de la frontière avec l'Algérie. Cette métropole compte plus de 350 000 habitants.
La ville est bâtie sur la plaine d’Angads, bordée par les montagnes de la tribu des Béni snassen (Berkane Oujda Zayo Ahfir Tafoughalt) au Nord et les Jbel Hamra, Ras Asfour et Mahçar au Sud. Elle est traversée par les rivières Oued Nachef et Oued Isly. La situation géographique privilégiée d'Oujda fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et l'Europe.
Histoire :
Préhistoire:
Des spécimens de l’industrie de l’âge de la pierre ont été recueillis autour d’Oujda, vers Sidi Yahia, quelques silex taillés, dont un joli grattoir, à Aïn Serrak, des nucléus, lames, pointes, grattoirs à Sidi Moussa, sur l’Isly, des grattoirs, lames, pointes et disques en quartzite, certaines de ces pièces étant assez finement travaillées. L’industrie de la pierre polie, qui coïncide avec le début des temps géologiques actuels, a également laissé quelques traces dans la région. Vers les jardins de Sedd et au confluent de l’oued Nachef avec l’oued Isly, on a observé des foyers du néolithique ancien ; sur le plateau du Djorf El Akhdar, il a été trouvé une moitié de hache polie de forme dérivée de la hache en boudin. On trouve des restes de l'activité humaine des temps primitifs dans les grottes des environs d'Oujda : silex, pointes, etc. Découverte d'un dolmen autour d’Oujda.
On suppose que les indigènes de ces temps reculés se vêtaient encore de peaux de bêtes, ils se paraient de coquilles d’œufs d’autruche ; on ignore s’ils cultivaient la terre.
Autour d'Oujda et de Taourirt subsistent des tumulus berbères de formes variées. Ils sont caractérisés par la pauvreté du mobilier : restes d'os humains, bien sûr, perles, pendeloques de cuir et fers de lance, etc.
Antiquité :
Avant la conquête romaine, les populations établies à l’Est du fleuve de Moulouya étaient unies sous le royaume de la Masséssylie. Cet État était riche en hommes et en produits du sol, la culture des céréales et l’élevage du bétail y étaient développés ; il ne comprenait probablement qu’un fort petit nombre de villes comme Siga, qui avaient remplacé les anciens refuges construits avec des pierres sur les hauteurs.
En -105, d’après l’historien romain Salluste (Guerre de Jugurtha), le fleuve Mulucca (Melwiya) séparait le royaume de Jugurtha, roi de Numidie, de celui de Bocchus, roi de Maurétanie. D’après certaines sources, le "castellum de Melwiya" serait le Jbel Mahsseur situé à 20 km au sud d’Oujda.
En 42, la Maurétanie, devenue province romaine, est divisée en Maurétanie césarienne, s’étendant de Sétif à la Moulouya, et Maurétanie tingitane, comprise entre l’océan Atlantique et la Melwiya. En dehors de Rusadir (Melilla ou Mlilia), comptoir fondé par les Phéniciens et utilisé par les Romains. Certains historiens disent qu'il s'agissait peut-être de Lanigare, mentionnée par Ptolémée ; d'autres avancent Stabulum regis située à l'ouest de nigrensis (Tafna).
Aucuns documents archéologiques ne sont venus apporter des éléments décisifs pour éclairer la présence romaine dans la région. Les traditions locales actuelles n'ont pas complètement oublié Rome : des fractions de la tribu des Beni Snassen (El Begia) prétendent être les descendants des conquérants romains.
À partir du IIe siècle, le judaïsme, ensuite le christianisme, se répand dans la région.
Des clans judaïsants et semi-nomades, s'établissent dans la région de Tlemcen et de Taza. Les persécutions antisémites des Wisigoths et de Justinien dirigea beaucoup de juifs dans la région de la Moulouya, où ils étaient florissants. Les traces de l'antiquité juive sont dans la légende de Sidi Yahya Ben Younès qui perpétue le souvenir d'une grande époque pour les juifs de la région.
L'antiquité tardive voit la cuvette d'Oujda peuplée de nombreux villages. L'historien Abou Hamid Elguazali, selon des traditions recueillies par lui-même, prétend qu'ils étaient habités par des chrétiens qui vivaient sous le règne d'un roi appelé El Ablak El Fortas (l'albinos teigneux).
Conquête arabo-musulmane:
En 682, la conquête arabe entreprise par Oqba Ibn Nafi Al Fihri sous le règne des Omeyades de Damas, est parachevée vers 705 par Musa ben Nusayr.
Au milieu du XIe siècle, Oujda prend de l'importance grâce à son statut de ville relais sur la voie Sijilmassa – Orient. Au fil de l'histoire des dynasties qui se succèdent en Occident musulman, Oujda finit par assumer une fonction stratégique importante chez les Mérinides, installés à Fès ; en l'occurrence celle de base arrière dans leur conflit avec les Abdelouadides de Tlemcen. Cette situation est à l'origine de plusieurs invasions destructrices auxquelles Oujda fut exposée. De même, elle connut beaucoup de difficultés en se ralliant tantôt à l'Est, tantôt à l'Ouest en raison de sa situation sur le champ d'affrontements entre les Saadienss et les Turcs. Longtemps, les souverains de Fès et de Tlemcen le disputèrent et dès le XVIe siècle, il fut brigué par les dynasties chérifiennes du Maroc et les Turcs d'Alger. En 1692, le sultan Ismail en chassa les Turcs qui ont établi leur hégémonie sur l'Algérie. Mais Oujda tombe de nouveau sous la domination turque au siècle suivant.
Fondation:
Oujda fut fondée par Ziri Ibn Attia, vers 994 au centre de la plaine des Angads. Investi par les Khalifes Omeyyades de Cordoue du commandement des deux Maghreb, Ziri Ben Attia (chef des Maghraoua, groupe de Zénètes nomades au milieu d’une vaste plaine désertique) doit s’y imposer par la force, décide de s’installer au centre du pays qu’il devait administrer plutôt qu’à Fès ou à Tlemcen. Il résolut donc de créer une "capitale" au milieu de la plaine des Angad à proximité de la source de Sidi Yahia et de montagnes qui pourraient éventuellement lui servir de refuge. Mais le site d’Oujda se justifie aussi par le croisement qui s’y opère entre deux grandes voies commerciales : la voie nord-sud de la mer à Sidjilmassa et ouest-est de Fèz à Tlemcen. Elle demeure pendant 80 ans le siège de la dynastie de son fondateur.
Les raisons de "l'occupation française" :
Quand les troupes françaises viennent s'installer à Oujda en février 1907, elles le font à la demande de Moulay Abdelaziz, le sultan régnant. En effet le rogui Bou Hamara occupait alors tout l'oriental Marocain depuis les versants de l'Atlas jusqu'à la frontière algérienne. La ville d'Oujda avait même été occupée en juin 1903. Toutes les tribus de la région depuis les Zkara, les Mhaya, les Sedjaa, les Beni Yala, les Mezzaouir, les Atsamna etc., avaient fait allégeance à ce "nouveau sultan" ; la grande tribu berbère des Beni Snassen, elle, basculait entre les deux adversaires, penchant toujours du côté du plus faible, de façon à entretenir le climat à l'abri duquel elle se trouvait dispensée du paiement des impôts.
Après juin 1903, seules, la ville d'Oujda et la casbah de Saïdia étaient restées Maghzen, parce que la France y veillait.
À plusieurs reprises Moulay Abdelaziz avait demandé à la France de s'installer à Oujda pour la soustraire aux ambitions de Bou Hamara ; la France exigeait une demande officielle que le souverain marocain ne pouvait rédiger, et pour cause. C'est l'assassinat du Dr Mauchand à Marrakech qui servit de prétexte (assez injustifié) pour que Lyautey décide de venir à Oujda. Les autorités marocaines, Amel Benkerroum en tête, vinrent au devant des militaires français pour les accueillir.
Aucune des tribus qui avaient soutenu le rogui, et qui continuaient à le soutenir, ne manifeste d'hostilité à l'égard de cette présence qui rassurait la population rurale, rançonnée, à tour de rôle, par les roguistes et les maghzen (lire de Isabelle Eberhardt, Feuilles de Route, 1904). Seuls, les Beni Snassen opposent une résistance dans la ligne de leur attitude précédente.
Il faut attendre 1934 pour que la venue, programmée par les autorités du Protectorat, du sultan Mohammed Ben Youssef à Oujda crée un mouvement de sympathie en sa faveur.
C'est surtout après 1945 que le mouvement nationaliste urbain érige le sultan en emblème de la lutte anticoloniale ; les évènements de 1948 catalysent la violence de ce mouvement.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oujda
La ville est bâtie sur la plaine d’Angads, bordée par les montagnes de la tribu des Béni snassen (Berkane Oujda Zayo Ahfir Tafoughalt) au Nord et les Jbel Hamra, Ras Asfour et Mahçar au Sud. Elle est traversée par les rivières Oued Nachef et Oued Isly. La situation géographique privilégiée d'Oujda fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et l'Europe.
Histoire :
Préhistoire:
Des spécimens de l’industrie de l’âge de la pierre ont été recueillis autour d’Oujda, vers Sidi Yahia, quelques silex taillés, dont un joli grattoir, à Aïn Serrak, des nucléus, lames, pointes, grattoirs à Sidi Moussa, sur l’Isly, des grattoirs, lames, pointes et disques en quartzite, certaines de ces pièces étant assez finement travaillées. L’industrie de la pierre polie, qui coïncide avec le début des temps géologiques actuels, a également laissé quelques traces dans la région. Vers les jardins de Sedd et au confluent de l’oued Nachef avec l’oued Isly, on a observé des foyers du néolithique ancien ; sur le plateau du Djorf El Akhdar, il a été trouvé une moitié de hache polie de forme dérivée de la hache en boudin. On trouve des restes de l'activité humaine des temps primitifs dans les grottes des environs d'Oujda : silex, pointes, etc. Découverte d'un dolmen autour d’Oujda.
On suppose que les indigènes de ces temps reculés se vêtaient encore de peaux de bêtes, ils se paraient de coquilles d’œufs d’autruche ; on ignore s’ils cultivaient la terre.
Autour d'Oujda et de Taourirt subsistent des tumulus berbères de formes variées. Ils sont caractérisés par la pauvreté du mobilier : restes d'os humains, bien sûr, perles, pendeloques de cuir et fers de lance, etc.
Antiquité :
Avant la conquête romaine, les populations établies à l’Est du fleuve de Moulouya étaient unies sous le royaume de la Masséssylie. Cet État était riche en hommes et en produits du sol, la culture des céréales et l’élevage du bétail y étaient développés ; il ne comprenait probablement qu’un fort petit nombre de villes comme Siga, qui avaient remplacé les anciens refuges construits avec des pierres sur les hauteurs.
En -105, d’après l’historien romain Salluste (Guerre de Jugurtha), le fleuve Mulucca (Melwiya) séparait le royaume de Jugurtha, roi de Numidie, de celui de Bocchus, roi de Maurétanie. D’après certaines sources, le "castellum de Melwiya" serait le Jbel Mahsseur situé à 20 km au sud d’Oujda.
En 42, la Maurétanie, devenue province romaine, est divisée en Maurétanie césarienne, s’étendant de Sétif à la Moulouya, et Maurétanie tingitane, comprise entre l’océan Atlantique et la Melwiya. En dehors de Rusadir (Melilla ou Mlilia), comptoir fondé par les Phéniciens et utilisé par les Romains. Certains historiens disent qu'il s'agissait peut-être de Lanigare, mentionnée par Ptolémée ; d'autres avancent Stabulum regis située à l'ouest de nigrensis (Tafna).
Aucuns documents archéologiques ne sont venus apporter des éléments décisifs pour éclairer la présence romaine dans la région. Les traditions locales actuelles n'ont pas complètement oublié Rome : des fractions de la tribu des Beni Snassen (El Begia) prétendent être les descendants des conquérants romains.
À partir du IIe siècle, le judaïsme, ensuite le christianisme, se répand dans la région.
Des clans judaïsants et semi-nomades, s'établissent dans la région de Tlemcen et de Taza. Les persécutions antisémites des Wisigoths et de Justinien dirigea beaucoup de juifs dans la région de la Moulouya, où ils étaient florissants. Les traces de l'antiquité juive sont dans la légende de Sidi Yahya Ben Younès qui perpétue le souvenir d'une grande époque pour les juifs de la région.
L'antiquité tardive voit la cuvette d'Oujda peuplée de nombreux villages. L'historien Abou Hamid Elguazali, selon des traditions recueillies par lui-même, prétend qu'ils étaient habités par des chrétiens qui vivaient sous le règne d'un roi appelé El Ablak El Fortas (l'albinos teigneux).
Conquête arabo-musulmane:
En 682, la conquête arabe entreprise par Oqba Ibn Nafi Al Fihri sous le règne des Omeyades de Damas, est parachevée vers 705 par Musa ben Nusayr.
Au milieu du XIe siècle, Oujda prend de l'importance grâce à son statut de ville relais sur la voie Sijilmassa – Orient. Au fil de l'histoire des dynasties qui se succèdent en Occident musulman, Oujda finit par assumer une fonction stratégique importante chez les Mérinides, installés à Fès ; en l'occurrence celle de base arrière dans leur conflit avec les Abdelouadides de Tlemcen. Cette situation est à l'origine de plusieurs invasions destructrices auxquelles Oujda fut exposée. De même, elle connut beaucoup de difficultés en se ralliant tantôt à l'Est, tantôt à l'Ouest en raison de sa situation sur le champ d'affrontements entre les Saadienss et les Turcs. Longtemps, les souverains de Fès et de Tlemcen le disputèrent et dès le XVIe siècle, il fut brigué par les dynasties chérifiennes du Maroc et les Turcs d'Alger. En 1692, le sultan Ismail en chassa les Turcs qui ont établi leur hégémonie sur l'Algérie. Mais Oujda tombe de nouveau sous la domination turque au siècle suivant.
Fondation:
Oujda fut fondée par Ziri Ibn Attia, vers 994 au centre de la plaine des Angads. Investi par les Khalifes Omeyyades de Cordoue du commandement des deux Maghreb, Ziri Ben Attia (chef des Maghraoua, groupe de Zénètes nomades au milieu d’une vaste plaine désertique) doit s’y imposer par la force, décide de s’installer au centre du pays qu’il devait administrer plutôt qu’à Fès ou à Tlemcen. Il résolut donc de créer une "capitale" au milieu de la plaine des Angad à proximité de la source de Sidi Yahia et de montagnes qui pourraient éventuellement lui servir de refuge. Mais le site d’Oujda se justifie aussi par le croisement qui s’y opère entre deux grandes voies commerciales : la voie nord-sud de la mer à Sidjilmassa et ouest-est de Fèz à Tlemcen. Elle demeure pendant 80 ans le siège de la dynastie de son fondateur.
Les raisons de "l'occupation française" :
Quand les troupes françaises viennent s'installer à Oujda en février 1907, elles le font à la demande de Moulay Abdelaziz, le sultan régnant. En effet le rogui Bou Hamara occupait alors tout l'oriental Marocain depuis les versants de l'Atlas jusqu'à la frontière algérienne. La ville d'Oujda avait même été occupée en juin 1903. Toutes les tribus de la région depuis les Zkara, les Mhaya, les Sedjaa, les Beni Yala, les Mezzaouir, les Atsamna etc., avaient fait allégeance à ce "nouveau sultan" ; la grande tribu berbère des Beni Snassen, elle, basculait entre les deux adversaires, penchant toujours du côté du plus faible, de façon à entretenir le climat à l'abri duquel elle se trouvait dispensée du paiement des impôts.
Après juin 1903, seules, la ville d'Oujda et la casbah de Saïdia étaient restées Maghzen, parce que la France y veillait.
À plusieurs reprises Moulay Abdelaziz avait demandé à la France de s'installer à Oujda pour la soustraire aux ambitions de Bou Hamara ; la France exigeait une demande officielle que le souverain marocain ne pouvait rédiger, et pour cause. C'est l'assassinat du Dr Mauchand à Marrakech qui servit de prétexte (assez injustifié) pour que Lyautey décide de venir à Oujda. Les autorités marocaines, Amel Benkerroum en tête, vinrent au devant des militaires français pour les accueillir.
Aucune des tribus qui avaient soutenu le rogui, et qui continuaient à le soutenir, ne manifeste d'hostilité à l'égard de cette présence qui rassurait la population rurale, rançonnée, à tour de rôle, par les roguistes et les maghzen (lire de Isabelle Eberhardt, Feuilles de Route, 1904). Seuls, les Beni Snassen opposent une résistance dans la ligne de leur attitude précédente.
Il faut attendre 1934 pour que la venue, programmée par les autorités du Protectorat, du sultan Mohammed Ben Youssef à Oujda crée un mouvement de sympathie en sa faveur.
C'est surtout après 1945 que le mouvement nationaliste urbain érige le sultan en emblème de la lutte anticoloniale ; les évènements de 1948 catalysent la violence de ce mouvement.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oujda
ville de Casablanca:
(addar al-baïda en arabe classique - dar beïda en arabe dialectal marocain - littéralement « maison blanche ») est la plus grande ville du Maroc. Capitale économique du pays, elle est située sur la côte Atlantique à environ 80 km au sud de la capitale du pays, Rabat. C’est la première ville et agglomération du pays en termes de population. Ses habitants se nomment les Bédaouis en arabe, et les Casablancais en français.
Région:
Avec plus de cinq millions d’habitants, dont seulement moins de 150.000 ruraux, la région du Grand Casablanca, qui regroupe huit préfectures (Casablanca-Anfa, Aïn Sebaa-Hay Mohammadi, Aïn Chok-Hay Hassani, Ben Msik-Sidi Othmane, Al Fida-Derb Soltane-Al Mechouar de Casablanca, Sidi Bernoussi-Zenata et Mohammedia) est un centre urbain par excellence. L’activité économique de la région est dominée par le secteur tertiaire (54,6 % des emplois), suivi du secondaire (40,5 %). Près du tiers de la population de cette région (30 %) sont des jeunes de moins de 15 ans. Pour la tranche d’âge 15-59 ans, 63,5 % sont en âge d’activité, alors que le 3ème âge (60 ans et plus) représente 6,5 % de la population.
Étymologie:
Le nom de Casablanca doit son appellation au fait que, jadis, les marins portugais qui longeaient cet endroit, l’identifiaient par une petite maison blanche juchée sur la colline d’Anfa, « La Casa Branca ». De fil en aiguille et avec les idiomes locaux, cela a fini par donner Casablanca, ou "Dar El Beida" en arabe.
Anfa l’antique :
Le site de Casablanca actuel fut habité par l’homme durant l’époque Paléolithique. Les origines de la ville ne sont pas connues exactement mais il semble que la ville d’Anfa se trouvait autrefois au même endroit qu’actuellement.
Les découvertes archéologiques à Sidi Abderrahman (sortie sud de Casablanca) attestent d’un peuplement du site depuis la préhistoire. Il semble qu’Anfa était occupée par des pêcheurs berbères depuis la plus haute Antiquité, époque à laquelle l’endroit sert d’escale aux navires phéniciens en route pour les îles Purpuraires au large d’Essaouira. Au Moyen Âge Anfa fait partie du royaume des Berghouattas, du nom d’une secte hétérodoxe qui dominait toute la région de la Chaouia, avant d’être prise par les Almohades en 1188.
On ne sait au juste qui, des Phéniciens, des Carthaginois, des Romains ou des Berbères, fonda Anfa mais elle joua un rôle important dans l’histoire marocaine à la fin du VIIe siècle siècle et au début du VIIIe.
Sous la dynastie des Mérinides, le port prospère grâce aux relations commerciales avec la péninsule ibérique, mais le déclin du pouvoir de Fès amène les habitants d’Anfa à se rendre indépendants et à multiplier des raids de piraterie sur les côtes portugaises.
Durant le XIIe siècle, le nom d’Anfa revient très souvent. Anfa entre véritablement dans l’Histoire au XVe siècle, en l’an 1469, et c’est pour sa mise à sac, son incendie et sa destruction par les Portugais.
Les Portugais, en 1469, décident d’attaquer la ville avec 50 navires et 10 000 hommes. Les habitants d’Anfa, n’étant pas en mesure de défendre la ville, la désertent définitivement pour se rapatrier sur Rabat et Salé. La ville détruite, restera inhabitée pendant trois siècles.
Les corsaires d’Anfa furent attaqués en 1469 par une flotte puissante commandée par Ferdinand du Portugal.
À ce spectacle de mort, Léon l’Africain raconte qu’il ne put retenir ses larmes : rien ne restait d’une ville «très policée et prospère parce que son territoire était excellent pour toutes sortes de céréales. En vérité, c’était le plus beau site de toute l’Afrique». Mais les habitants d’Anfa armaient dans leur petit port «des fustes avec lesquels ils commettaient de grands ravages dans la presqu’île de Cadix et sur toute la côte du Portugal».
C’est pourquoi le roi de Portugal décide de se venger, et c’est ainsi que l’infant Dom Ferdinand, fort d’une flotte de cinquante vaisseaux et d’une puissante artillerie, débarque et rase Anfa. La ville, rapporte Léon l’Africain, était «dans un tel état qu’il n’y avait plus d’espoir qu’elle soit jamais habitée à nouveau». Cette prophétie, en fin de compte, ne s’est pas réalisée.
La ville subit une autre attaque portugaise en 1515. Soixante ans plus tard, les Portugais s’installèrent dans l’ancienne ville qui fut fortifiée, reconstruite et baptisée du nom de Casa Blanca. Les attaques incessantes des tribus voisines et les ravages provoquées par le terrible tremblement de terre de 1755 obligèrent les Portugais à se retirer de Casablanca.
Durant le règne de Sidi Mohammed Ben Abdellah (1757-1790) elle fut habitée par les berbères... La ville fut fortifiée et reconstruite. Elle s’appelait à cette époque Dar el Beida, nom que les Espagnols transformèrent en Casablanca.
En 1770, le sultan Mohamed Ben Abdallah qui venaient de perdre alors la ville de Mazagan (El Jadida), décide de reconstruire cette place pour la préserver d’un débarquement Portugais. La ville est appelée "Dar El Beida" (maison blanche) ou casa blanca (en espagnol). D’emblée, le sultan la dote d’une mosquée, d’une médersa et d’un hammam.
Au XVIIIe siècle, la ville devint un important centre commercial. Au milieu du XIXe siècle, le rôle commercial, de la ville s’accrut et en 1862 un service régulier entre Marseille et le Maroc fut établi. Mais elle restera une petite bourgade jusqu’au milieu du XIXe siècle.
À partir du XIXe siècle, la ville se développe grâce à l’accroissement de l’industrie du textile, et Casablanca deviendra l’un des plus grands fournisseurs de laine du bassin méditerranéen. En 1860 la ville comptait 4 000 habitants pour 9 000 habitants à la fin des années 1880. La ville décide donc de se doter d’un port moderne, aidée par la France, détrônant ainsi Tanger comme premier port marocain dès 1906. La population sera en 1921 de 110 000 dû en grande partie aux bidonvilles.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Casablanca
Région:
Avec plus de cinq millions d’habitants, dont seulement moins de 150.000 ruraux, la région du Grand Casablanca, qui regroupe huit préfectures (Casablanca-Anfa, Aïn Sebaa-Hay Mohammadi, Aïn Chok-Hay Hassani, Ben Msik-Sidi Othmane, Al Fida-Derb Soltane-Al Mechouar de Casablanca, Sidi Bernoussi-Zenata et Mohammedia) est un centre urbain par excellence. L’activité économique de la région est dominée par le secteur tertiaire (54,6 % des emplois), suivi du secondaire (40,5 %). Près du tiers de la population de cette région (30 %) sont des jeunes de moins de 15 ans. Pour la tranche d’âge 15-59 ans, 63,5 % sont en âge d’activité, alors que le 3ème âge (60 ans et plus) représente 6,5 % de la population.
Étymologie:
Le nom de Casablanca doit son appellation au fait que, jadis, les marins portugais qui longeaient cet endroit, l’identifiaient par une petite maison blanche juchée sur la colline d’Anfa, « La Casa Branca ». De fil en aiguille et avec les idiomes locaux, cela a fini par donner Casablanca, ou "Dar El Beida" en arabe.
Anfa l’antique :
Le site de Casablanca actuel fut habité par l’homme durant l’époque Paléolithique. Les origines de la ville ne sont pas connues exactement mais il semble que la ville d’Anfa se trouvait autrefois au même endroit qu’actuellement.
Les découvertes archéologiques à Sidi Abderrahman (sortie sud de Casablanca) attestent d’un peuplement du site depuis la préhistoire. Il semble qu’Anfa était occupée par des pêcheurs berbères depuis la plus haute Antiquité, époque à laquelle l’endroit sert d’escale aux navires phéniciens en route pour les îles Purpuraires au large d’Essaouira. Au Moyen Âge Anfa fait partie du royaume des Berghouattas, du nom d’une secte hétérodoxe qui dominait toute la région de la Chaouia, avant d’être prise par les Almohades en 1188.
On ne sait au juste qui, des Phéniciens, des Carthaginois, des Romains ou des Berbères, fonda Anfa mais elle joua un rôle important dans l’histoire marocaine à la fin du VIIe siècle siècle et au début du VIIIe.
Sous la dynastie des Mérinides, le port prospère grâce aux relations commerciales avec la péninsule ibérique, mais le déclin du pouvoir de Fès amène les habitants d’Anfa à se rendre indépendants et à multiplier des raids de piraterie sur les côtes portugaises.
Durant le XIIe siècle, le nom d’Anfa revient très souvent. Anfa entre véritablement dans l’Histoire au XVe siècle, en l’an 1469, et c’est pour sa mise à sac, son incendie et sa destruction par les Portugais.
Les Portugais, en 1469, décident d’attaquer la ville avec 50 navires et 10 000 hommes. Les habitants d’Anfa, n’étant pas en mesure de défendre la ville, la désertent définitivement pour se rapatrier sur Rabat et Salé. La ville détruite, restera inhabitée pendant trois siècles.
Les corsaires d’Anfa furent attaqués en 1469 par une flotte puissante commandée par Ferdinand du Portugal.
À ce spectacle de mort, Léon l’Africain raconte qu’il ne put retenir ses larmes : rien ne restait d’une ville «très policée et prospère parce que son territoire était excellent pour toutes sortes de céréales. En vérité, c’était le plus beau site de toute l’Afrique». Mais les habitants d’Anfa armaient dans leur petit port «des fustes avec lesquels ils commettaient de grands ravages dans la presqu’île de Cadix et sur toute la côte du Portugal».
C’est pourquoi le roi de Portugal décide de se venger, et c’est ainsi que l’infant Dom Ferdinand, fort d’une flotte de cinquante vaisseaux et d’une puissante artillerie, débarque et rase Anfa. La ville, rapporte Léon l’Africain, était «dans un tel état qu’il n’y avait plus d’espoir qu’elle soit jamais habitée à nouveau». Cette prophétie, en fin de compte, ne s’est pas réalisée.
La ville subit une autre attaque portugaise en 1515. Soixante ans plus tard, les Portugais s’installèrent dans l’ancienne ville qui fut fortifiée, reconstruite et baptisée du nom de Casa Blanca. Les attaques incessantes des tribus voisines et les ravages provoquées par le terrible tremblement de terre de 1755 obligèrent les Portugais à se retirer de Casablanca.
Durant le règne de Sidi Mohammed Ben Abdellah (1757-1790) elle fut habitée par les berbères... La ville fut fortifiée et reconstruite. Elle s’appelait à cette époque Dar el Beida, nom que les Espagnols transformèrent en Casablanca.
En 1770, le sultan Mohamed Ben Abdallah qui venaient de perdre alors la ville de Mazagan (El Jadida), décide de reconstruire cette place pour la préserver d’un débarquement Portugais. La ville est appelée "Dar El Beida" (maison blanche) ou casa blanca (en espagnol). D’emblée, le sultan la dote d’une mosquée, d’une médersa et d’un hammam.
Au XVIIIe siècle, la ville devint un important centre commercial. Au milieu du XIXe siècle, le rôle commercial, de la ville s’accrut et en 1862 un service régulier entre Marseille et le Maroc fut établi. Mais elle restera une petite bourgade jusqu’au milieu du XIXe siècle.
À partir du XIXe siècle, la ville se développe grâce à l’accroissement de l’industrie du textile, et Casablanca deviendra l’un des plus grands fournisseurs de laine du bassin méditerranéen. En 1860 la ville comptait 4 000 habitants pour 9 000 habitants à la fin des années 1880. La ville décide donc de se doter d’un port moderne, aidée par la France, détrônant ainsi Tanger comme premier port marocain dès 1906. La population sera en 1921 de 110 000 dû en grande partie aux bidonvilles.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Casablanca
ville de Tanger :
Culture : La caravane de l'histoire arrive dans la ville du Nord dans le cadre de sa tournée au Maroc
"La Caravane de l'Histoire" qui fête le 1 200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès et 12 siècles d'histoire du Royaume, fait escale actuellement à Tanger dans le cadre de sa tournée dans différentes régions du Maroc.
Après son démarrage de Fès, la capitale spirituelle qui a fêté avec faste cet anniversaire, et ses escales successives dans les villes de Meknès, Oujda et El-Hoceima La Caravane de l'Histoire, conçue et organisée par l'Association "1 200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès", a installé son "village itinérant de l'histoire" près de la corniche de Tanger pour une rencontre ouverte avec le public.La ville de Tanger, surnommée "la Perle du Nord", est le point de rencontre par excellence entre l'Atlantique et la Méditerranée, l'Afrique et l'Europe, l'Orient et l'Occident, soulignent les organisateurs de cette manifestation.
Dans une déclaration à la MAP à l'ouverture de cette manifestation, le haut commissaire de l'association, M. Saad Kettani a souligné que la caravane a pour principale mission de faire connaître au grand public l'histoire ancestrale des cités marocaines et leur riche patrimoine culturel.
L'escale de la caravane de l'histoire à Tanger revêt une importance particulière. Elle permet notamment de cibler les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger et sensibiliser la jeune génération à la richesse de leur histoire, qui est de nature à renforcer leur sentiment d'appartenance et leurs liens affectifs avec le pays d'origine, a-t-il dit.
Le village de l'histoire est constitué d'un espace dédié à l'histoire du Royaume en plus d'un pavillon réservé à la région de Tanger-Tétouan, qui recèle une riche histoire faite d'un brassage culturel entre les grandes civilisations de la Méditerranée, a souligné M. Kettani.
Le village de l'histoire comprend également une salle de projection de documentaires, un stand qui relate les exploits sportifs du Maroc et une exposition de l'artisanat. Côté animation, le village abritera des spectacles qui relatent la richesse et la diversité du patrimoine de la musique traditionnelle marocaine, en plus d'ateliers réservés aux enfants où l'histoire est contée de façon pédagogique et ludique, a-t-il expliqué.
La cité du détroit représente le confluent de la mythologie romaine héritée de cette époque où elle fut la capitale de la Maurétanie Tingitane, souligne-t-on dans la présentation de l'histoire de la ville. Et de préciser que "Tingis", qui fut assimilée à "Tinga", épouse d'Antée, fils de Poséidon (dieu de la mer) et de Gaïa (déesse de la Terre), recèle dans son histoire les épopées bien réelles des musulmans partis à la conquête de la Péninsule ibérique pour fonder l'Andalousie médiévale.
Du littoral à la montagne, la région de Tanger-Tétouan a connu une présence historique continue depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours en passant par l'âge d'or de l'Islam qui fut marqué par une grande tolérance religieuse, indique-t-on dans la présentation historique de la région du nord et de ses cités.
La chute de Grenade en 1492, à la suite de la politique inquisitoriale des rois catholiques, marque la renaissance de la ville de Tétouan. Bâtie sur les ruines de la cité antique de Tamouda, "la Colombe Blanche" fut reconstruite par le grenadin Abou al-Hassan Ali al-Mandari, accompagné des premiers Mudéjars fuyant la reconquête chrétienne. De ce fait, elle devient un lieu d'accueil de la civilisation andalouse.
La ville de Chefchaouen a, elle aussi, constitué un point de passage important pour les conquérants musulmans venus d'Orient. Moussa Ibn Noussaïr et Tarik Ibn Ziad y firent édifier des mosquées.
L'arrivée massive et successive de familles andalouses durant et après la Reconquista ibérique contribua grandement à l'essor démographique, urbain et architectural de la médina et lui conféra un style typiquement grenadin, faisant ainsi de Chefchaouen ("la Ville bleue" dont le nom signifie "cornes" en langue amazigh) la ville soeur de Grenade.
La ville d'Asilah, héritière depuis le Haut Moyen Age de la cité antique de Zili, a, pour sa part, toujours été considérée comme une terre de dialogue des civilisations. Elle constitue ce pont nécessaire entre le Sud et le Nord, ce lien de communication spirituelle entre le monde arabe et islamique et les cultures des peuples du monde.
La ville a été conquise par les Romains, les Portugais, les Espagnols et bien d'autres civilisations dont elle conserve à la fois la mémoire et les vestiges. Plusieurs sites ont contribué à sa renommée tels que les murailles de la Kasbah, la tour Al Kamra, la place Krikia et le Palais Raïssouni (Palais de la culture).
Après Tanger, la caravane de l'histoire continuera sa tournée et fera escale, vendredi prochain à Kenitra (du 05 au 07 septembre).
source : http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=21986
"La Caravane de l'Histoire" qui fête le 1 200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès et 12 siècles d'histoire du Royaume, fait escale actuellement à Tanger dans le cadre de sa tournée dans différentes régions du Maroc.
Après son démarrage de Fès, la capitale spirituelle qui a fêté avec faste cet anniversaire, et ses escales successives dans les villes de Meknès, Oujda et El-Hoceima La Caravane de l'Histoire, conçue et organisée par l'Association "1 200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès", a installé son "village itinérant de l'histoire" près de la corniche de Tanger pour une rencontre ouverte avec le public.La ville de Tanger, surnommée "la Perle du Nord", est le point de rencontre par excellence entre l'Atlantique et la Méditerranée, l'Afrique et l'Europe, l'Orient et l'Occident, soulignent les organisateurs de cette manifestation.
Dans une déclaration à la MAP à l'ouverture de cette manifestation, le haut commissaire de l'association, M. Saad Kettani a souligné que la caravane a pour principale mission de faire connaître au grand public l'histoire ancestrale des cités marocaines et leur riche patrimoine culturel.
L'escale de la caravane de l'histoire à Tanger revêt une importance particulière. Elle permet notamment de cibler les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger et sensibiliser la jeune génération à la richesse de leur histoire, qui est de nature à renforcer leur sentiment d'appartenance et leurs liens affectifs avec le pays d'origine, a-t-il dit.
Le village de l'histoire est constitué d'un espace dédié à l'histoire du Royaume en plus d'un pavillon réservé à la région de Tanger-Tétouan, qui recèle une riche histoire faite d'un brassage culturel entre les grandes civilisations de la Méditerranée, a souligné M. Kettani.
Le village de l'histoire comprend également une salle de projection de documentaires, un stand qui relate les exploits sportifs du Maroc et une exposition de l'artisanat. Côté animation, le village abritera des spectacles qui relatent la richesse et la diversité du patrimoine de la musique traditionnelle marocaine, en plus d'ateliers réservés aux enfants où l'histoire est contée de façon pédagogique et ludique, a-t-il expliqué.
La cité du détroit représente le confluent de la mythologie romaine héritée de cette époque où elle fut la capitale de la Maurétanie Tingitane, souligne-t-on dans la présentation de l'histoire de la ville. Et de préciser que "Tingis", qui fut assimilée à "Tinga", épouse d'Antée, fils de Poséidon (dieu de la mer) et de Gaïa (déesse de la Terre), recèle dans son histoire les épopées bien réelles des musulmans partis à la conquête de la Péninsule ibérique pour fonder l'Andalousie médiévale.
Du littoral à la montagne, la région de Tanger-Tétouan a connu une présence historique continue depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours en passant par l'âge d'or de l'Islam qui fut marqué par une grande tolérance religieuse, indique-t-on dans la présentation historique de la région du nord et de ses cités.
La chute de Grenade en 1492, à la suite de la politique inquisitoriale des rois catholiques, marque la renaissance de la ville de Tétouan. Bâtie sur les ruines de la cité antique de Tamouda, "la Colombe Blanche" fut reconstruite par le grenadin Abou al-Hassan Ali al-Mandari, accompagné des premiers Mudéjars fuyant la reconquête chrétienne. De ce fait, elle devient un lieu d'accueil de la civilisation andalouse.
La ville de Chefchaouen a, elle aussi, constitué un point de passage important pour les conquérants musulmans venus d'Orient. Moussa Ibn Noussaïr et Tarik Ibn Ziad y firent édifier des mosquées.
L'arrivée massive et successive de familles andalouses durant et après la Reconquista ibérique contribua grandement à l'essor démographique, urbain et architectural de la médina et lui conféra un style typiquement grenadin, faisant ainsi de Chefchaouen ("la Ville bleue" dont le nom signifie "cornes" en langue amazigh) la ville soeur de Grenade.
La ville d'Asilah, héritière depuis le Haut Moyen Age de la cité antique de Zili, a, pour sa part, toujours été considérée comme une terre de dialogue des civilisations. Elle constitue ce pont nécessaire entre le Sud et le Nord, ce lien de communication spirituelle entre le monde arabe et islamique et les cultures des peuples du monde.
La ville a été conquise par les Romains, les Portugais, les Espagnols et bien d'autres civilisations dont elle conserve à la fois la mémoire et les vestiges. Plusieurs sites ont contribué à sa renommée tels que les murailles de la Kasbah, la tour Al Kamra, la place Krikia et le Palais Raïssouni (Palais de la culture).
Après Tanger, la caravane de l'histoire continuera sa tournée et fera escale, vendredi prochain à Kenitra (du 05 au 07 septembre).
source : http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=21986
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